[In Nomine Satanis] Yohanna "Walkyrie" & Magnus "Yaotzin".

Personnages joués - Ici, vous pouvez trouver des fiches de personnages joués sur le forum, c'est une sorte d'exposition des personnages préférés de leurs joueurs.

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Maniel
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[In Nomine Satanis] Yohanna "Walkyrie" & Magnus "Yaotzin".

Message par Maniel »

- Fiches apparentes
Walkyrie - Fiche d'usage a écrit :Nom d'usage : Yohanna "Walkyrïe" de Vïrk
Supérieur : Kronos
Grade : 0
Description physique : 1m 76 pour 61 kgs. Elle.
Description morale officielle :
En tant qu'humaine, Yohanna a un caractère relativement trempé habitué de longue date à ne rien laisser transparaître. C'est pour elle une habitude que de surnager dans la mêlée et elle estime déjà s'être assez brillement extirpée de la misère. Donc elle ne se laissera pas marcher sur les pieds, mais elle ne sait pas non plus exactement où elle met les pieds en question.
Possessions appréhendables :
- Ferrari Enzo noire.
- Plusieurs téléphones portables.
- Une micro-Uzi à silencieux.
Yaotzin - Fiche d'usage a écrit :Nom d'usage : Magnus « Yaotzin » Delmas
Supérieur : Ouikka
Grade : 0
Description physique : 1 m 78 pour 94 kilos avant le repas. Lui
Description morale officielle : Energique, rapide a la compréhension et volontaire.
Possessions appréhendables :
- Ferrari Enzo noire.
-Trois téléphones portables.
- Kalashlikov Ak-47.
- Fiches complètes
Walkyrïe - Stats a écrit :
  • Noms.
    Vrai Nom : Illyad
    Nom démoniaque stand art : Walkyrie
    Nom humain principal : Yohanna Voëstad
    Nom humain d'intervention démoniaque : Yohanna de Vïrk
    Identités surnuméraires : Divers compte en banque sous des noms d'emprunt, avec les passeports, CB, IDCards, cartes grises et permis divers qui vont bien, très peu servi.
  • Supérieur et données administratives.
    Supérieur : Kronos.
    Titres d'invocation : Chevalier de la quatrième dimension, Capitaine du sablier infernal, Baron du temps, Prince de l'éternité.
    Grade : 0.
    Pouvoirs de grade : Temps 0.
    Blâmes : /.
    Limitations :
    - Monomanie ; travail.
    Relations avec l'administration : Plutôt bonnes, pour le moment.
  • Caractéristiques et valeurs annexes.
    Fo 2+ | Ag 2 | Pe 2 | Vo 4+ | Pr 2 | Foi 5+
    BL 4/BG 8/BF 12/MS 16
    PF : 7
    PP : 16 (aura rose)
  • Talents principaux.
    Baratin 1
    Combat (Lame de la Foi) 2 (2+)
    Corps à corps 2
    Défense 4
    Discrétion 1
    Discussion 2
    Enquête 2+
    Fouille 1
    Médecine 3
    Intrusion 1+
    Séduction 1
    Sixième sens 5
    Tir (armes à répétition) 2 (4)
  • Talents secondaires.
    Acrobatie 1
    Aisance sociale 2
    Athlétisme 1
    Conduite 4
    Hobby (Inspecteur des finances) 1+
    Informatique 3
    Intimidation 1
    Langues [Norvégien, Anglais, Français, Tengwar]
    Métier (Détournement de fonds) 5
    Savoir occulte (Continuum espace-temps) 1 (2+)
    Science (Physique fondamentale) 1 (2+)
    Survie (Milieu urbain) 1 (3+)
  • Pouvoirs.
    - Projection temporelle 3
    spirituel | activé (6 PP) | Kronos (3 PA) | attaque spirituelle (résistée par Chance/Foi), portée très courte
    Le personnage peut mettre un adversaire en stase temporelle pendant un certain temps. Il effectue un test de pouvoir résisté par la Chance/Foi de sa cible. Si le jet réussit, la cible est envoyée dans le futur, selon la marge de réussite finale. Dans le dernier cas, le personnage est considéré comme perdu pour la cause. L'âme d'un ange ou d'un démon peut abandonner son corps et revenir à la fois au présent et au paradis ou en enfer (avec 1d66 jours de retard quand même). (MR / Résultat | 0-3 / 2d6 secondes | 4-6 / 2d6 minutes | 7-9 / 2d6 jours | 10 et plus / 2d6 centaines d'années)
Walkyrïe - Capitaux et possessions a écrit :
  • Sources de revenu.
    - Salaire de Haut-Fonctionnaire.
    - Rentes financières.
  • Avoirs immobiliers et usufruits.
    - Maison individuelle avec jardin dans la banlieue d'Orléans.
    - Logement de fonction du Ministère des Finances, à Paris (un appart Haussmannien).
    - Divers squats à Trouperdu, grosso modo des endroits clos et discrets avec garage, guère plus.
    - Quelques boites postales à droite à gauche.
  • Possessions matérielles d'usage pratique.
    - Véhicule : Ferrari Enzo noir mat.
    Abonnement télépéage France
    Système d'alarme GPS
    Plaques tournantes sur triangle
    Deux places
    - Véhicule : Audi S8 (noir mat aussi, oui).
    Abonnement télépéage France
    Système d'alarme GPS
    Plaques tournantes sur triangle
    Cinq places
    - Véhicule : Une random bouse immonde tout juste apte à atteindre 150 en ravissant un Uphir (une Renault Espace Phase 1 bleue vieilli).
    Plaques tournantes sur triangle
    Autoradio
    Cinq places
    - Arme : Uzi, pistolet-mitrailleur, 3 chargeurs de 25 coups, -2 +4, Multiple x2, portée moyenne, pénétration importante. (Silencieux, laser de tir), voiture ou holster.
    - Montre Casio Edifice, poignet droit.
    - GPS portable, abonnement zone indo-européenne, Sac à dos.
    - Lampe torche MagLite, Sac à dos.
    - Kit de nettoyage d'arme, Sac de voyage.
    - Cartes routières diverses, voitures (en plus du GPS, oui, une carte ne tombe pas en panne).
    - Téléphones portables (trois, on ne se refait pas), poches. Un pour les démons, un pour le boulot, un autre pour le reste.
    - Téléphone portable satellite Iridium, Sac à dos.
    - Radios cryptées portée horizon, voitures (avec les autorisations kivonbien).
    - Talkies-walkies intraoriculaires, laryngophones (six), Portée longue, Sac de voyage.
    - EeePC 901, sacoche.
    - Imprimante multifonction portable, Sac de voyage.
    - Ordinateur de poche HP, poches.
    - Stylo à bille noir Atlantis, Poches.
    - Fringues de rechanges, nécessaire de voyage, Sac de voyage.
  • Relations démoniaques.
    - Grade 3 Andro :
    Possibilités : Je vois pas pourquoi il se bougerait, mais j'ai son numéro.
    - Grade 2 Kronos :
    Possibilités : Idem que ci-dessus, mais au féminin.
    - Grade 2 Vapula (Dieter "Wolfgang" Weber) :
    Possibilités : Planque, mécanique et Invention. Fourniture de matériel à moyen terme (15 jours). Contre "juste" rétribution, bien sûr.
    Note : Possède un familier incarné en Ferrari FXX.
    - Grade 2 Mammon (de Karnak, Jean-François, alias JFK) :
    Possibilités : Pas grand chose, de la tune, à la rigueur, peut-être.
  • Divers et inclassifiables.
    - Carte de Haut Fonctionnaire apte à réquisition : permet de réquisitionner l'usage de la force publique sous certaines conditions. Etant un cadeau empoisonné tout autant qu'un avantage potentiel en mission, ladite carte se trouve dans le coffre fort de son bureau, à Paris. Il n'est pas prévu qu'elle en sorte dans l'immédiat. Permet de demander et d'obtenir un chauffeur et un véhicule de fonction.
    - Vêtements : Généralement un jean et un blouson de cuir (protection 1, Couverture partielle, Cassante), plus exceptionnellement une combinaison de course automobile ignifugée dotée d'un casque et renforcée aux coins (Protection 2, Renforcée). Le tout en noir, bien sûr. En cas de nécessité boulot, des vêtements classes sont prêts.
    - Permis de conduite dangereuse (permet de conduire des voitures sportives), un par identité.
Yaotzin - Stats a écrit :
  • Noms.
    Vrai Nom : Angkôr Thöm.
    Nom démoniaque stand art : Yaotzin.
    Nom humain principal : Magnus Voëstad.
    Nom humain d'intervention démoniaque : Magnus Delmas.
    Identité surnuméraire : « Patron ».
  • Supérieur et données administratives.
    Supérieur : Ouikka.
    Titres d'invocation : Chevalier des geôliers, Capitaine des terroristes, Baron des attentats, Prince des Airs.
    Grade : 0.
    Pouvoirs de grade : Air 0 Terrorisme 0.
    Blâmes : /.
    Limitations : Ne peut utiliser un véhicule qu’en le pilotant.
    Relations avec l'administration : "Ambitieux, ce petit".
  • Caractéristiques et valeurs annexes :
    Fo 5+ | Ag 4 | Pe 3 | Vo 3 | Pr 1+ | Foi 2
    BL 7/BG 14/BF 21/MS 28
    PF : 8
    PP : 11 (aura rose)
  • Talents principaux.
    Baratin 0+
    Combat (Arme improvisée) 2 (2)
    Corps à corps 4+
    Défense 7
    Discrétion 2
    Discussion 1+
    Enquête 1
    Fouille 1+
    Séduction 0+
    Tir (armes automatiques) 3 (7+)
  • Talents secondaires.
    Acrobatie 2
    Aisance sociale 0+
    Athlétisme 3
    Conduite 5
    Hobby (Parasite du système) 1+
    Intimidation 2+
    Langues [Norvégien, Arabe, Français, Tengwar]
    Métier (Dealer) 5
    Savoir criminel (Marché noir) 1 (4)
    Survie (Milieu urbain) 1 (4)
    Technique (Explosifs) 1 (5)
  • Pouvoirs.
    - Disparition 2
    spirituel | activé (1 PP) | Ouikka (4 PA) | --
    Le personnage peut faire automatiquement disparaître un objet de moins de cent kilogrammes. Il doit toucher l'objet en question. Ce pouvoir ne fonctionne pas sur les créatures vivantes, ni sur les objets possédant une âme. L'objet est évacué vers une sorte d'univers parallèle, où il reste pendant une heure ou moins si le personnage le rappelle avant cela. Au bout d'une heure, un objet apparaît là où il avait disparu (avec une définition lâche de "là" : un objet qui était posé par terre revient au même endroit, mais s'il était dans le coffre d'une voiture, il réapparaît dans le coffre même si la voiture a bougé).
    Deux objets distincts nécessitent deux applications du pouvoir et le personnage ne peut jamais avoir un nombre d'objets "en attente" plus grand que son niveau de pouvoir. Une arme chargée compte comme un objet, mais un chargeur supplémentaire est considéré comme un objet séparé. Evidement, il est aussi possible de faire disparaître une caisse d'armes si elle est suffisamment bien scellée (un sac de sport contenant "toutes les armes du groupe" est clairement un cas d'abus, le MJ pourra compter chaque arme, plus le sac, comme des objets distincts).
Yaotzin - Capitaux et possessions a écrit :
  • Sources de revenu.
    -RMI.
    -Rentes.
  • Avoirs immobiliers et usufruits.
    - Véhicule : Ferrari Enzo noir mat.
    Abonnement télépéage France
    Système d'alarme GPS
    Plaques tournantes sur triangle
    Deux places

    -Véhicule : Renault espace.
    Coffre : Trousse de premiers soins. Gourdes. 2 Mini projecteurs. 50 mètres de corde. Pelle. Pioche. Rations de survies. Pâté en croûte. Jumelles. Chaise pliante. Caméscope numérique. Ordinateur portable. Une tonne de CDS de musique. Une demi douzaine de bouteilles vides. Un gros bidon d'essence (25litres). Trois gros paquets d'allumettes. Deux bombonnes de propane (40kg). Des chiffons. 500gr de Peroxyde d'acétone (divisés en paquets de 100gr, chacun confinés dans une boite d'acier renforcé anti choc). Une douzaine de mèches.
    Plaques tournantes sur triangle
    Abonnement télépeage France.
    Pleins de places.


    -Armes : AK-47 Kalashnikov. 3 Chargeurs de 30 balles. Le tout dans une mallette dissimulée dans la Enzo, tout en restant a portée de main pour le conducteur.
    -Lampe torche. Boite a gant Enzo.
    -Portefeuille contenant du liquide et tous ses papiers. (Passeport, carte identité, photos kikou).

    -Téléphones portables : -Ordinateur portable : Alienware Area-51 m17X
  • Relations démoniaques.
    - Grade 2 Vapula (Dieter "Wolfgang" Weber) :
    Possibilités : Planque, mécanique et Invention. Fourniture de matériel à moyen terme (15 jours). Contre "juste" rétribution, bien sûr.
    Note : Possède un familier incarné en Ferrari FXX.
    -Grade 2 Nisrosh (Vincent « Rak » Comi)
    Possibilité : Une bonne dose, une planque, et de la thune, enfin, un peu, quoi.
    Note : Gère toutes les anciennes affaires illégales de Yao.
    -Grade 2 Ouikka (Ennio « Shark » Moricone)
    Possibilité : Si il lui prend l’envie de discuter…
    Note : Il s’agit du gradé qui s’est occupé de l’insertion de Yao.
  • Divers et inclassifiables.
    -Est titulaire du permis de conduite dangereuse lui permettant de conduire légalement la ferrary Enzo, ainsi que toutes les autres voitures sportive réclamant ce permis spécial.
    -Possède un important stock de drogues diverses.


- BG
Résumé global a écrit :Naissance (T0)
- Scène "Orphelinat, feu de joie et départ" (T9)
Initiation à la survie dans la banlieue d'Oslo.
Première manifestation du pouvoir de Disparition de Zahr (T11)
Tentative de hold-up désespérée qui tourne au semi désastre.
Fuite par le port.
Les caisses.
L'air libre.
- Scène "Hold-up et containers" (T11)
L'Alsace.
Le député.
Espoir.
Entrée en quatrième.
Première manifestation du pouvoir de Projection temporelle de Walkyrie (T14)
- Scène "Nouveau départ, balbutiements" (T15)
Bac scientifique (T17)
Entrée en fac d'économie
Première manifestations positives résultant des affaires boliviennes. (T21)
Maîtrise d'économie ; Entrée au Corps des Inspecteurs des Finances.
- Scène "Nouveau départ, accomplissement" (T23)
Passage du cap des dix millions d'euros
Fin des opérations de capitalisation des ressources tirées des opérations boliviennes.
- Scène "Repérages" (T24)
Début de l'entraînement
Choix naturel de Kronos
Décision de cesser le plus gros des activités illégales pour pouvoir se consacrer pleinement au début des activités démoniaques.
Acquisition random bouse immonde (T25)
Déclaration de vol à l'encontre de la bouse immonde et modification des plaques. (T26)
Acquisition des deux Ferrari Enzo.
Réduction du seuil de solvabilité immédiate à 100 000€. (T27 - 3 mois)
- Scène "Entraînement, supérieurs et possessions mortelles" (T27 - 3 mois)
Achat matériel utile divers.
- Scène "Entrée en lice" (T27)
Modifié en dernier par Maniel le lun. 17 nov. 2008 20:03:21, modifié 4 fois.
Boulet officiel 2005-2006-2007.
Meilleur joueur aux Jours imaginaires sur Sang Dragon v.2.
Perso le plus original avec Path'th Trapp' Mah de Royaumes Oubliés. Perso ayant la mort la plus con avec Trapp' Mah Path'wh. de Royaumes Oubliés. Perso le plus bourrin avec Mathieu Souverain "Nano" de INS. Perso le plus chiant avec Mangemort de Post Mortem. Prix spécial de la non boulétude avec Nano, de Ins.
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Haldir de Lorien
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Message par Haldir de Lorien »

Scène Walkyrïe I - Orphelinat, feu de joie et départ a écrit :Ils vont mourir, tous. Alors nous serons libres.

La petite fille qui édicte ce verdict d'un air docte n'a pas tout à fait sept ans, mais ses yeux ont l'age du Mal, celui qui fait se recroqueviller les braves et pleurer les bébés. Cela fait cinq ans maintenant qu'elle se souvient, et d'aussi loin qu'elle se souvienne, la lutte a toujours été là. Lutte de deux enfants contre le monde entier, à commencer par les 'autres', enfants de l'orphelinat au premier égard, mais aussi personnel et administratifs, tous les symboles de ce monde ignoble doivent périr, occis par vengeance sur l'autel de leur Lutte.

C'avait été si simple, vraiment. De l'acétone sur des bidons de détachant et une chaudière à gaz. Certains vendent la corde avec laquelle on les pend.

**

Après coup, je me rend compte que le plus délicat a été d'amasser et de cacher les réserves de détergent et d'acétone. Se procurer un alcool mouillant dans la réserve de Monsieur Trom n'avait posé aucune difficulté et la chaudière ne risquait guère de changer de place. Il est vrai que la recherche et l'entretien de planques régulières nous avaient pris à chacun près de la moitié de notre temps, mais, quelque part, c'était alors le sentiment d'anticipation par rapport au coup de sang final qui dominait, chacun s'accrochant à ses quelques connaissances théoriques et à sa haine.

Un soir, tout a été prêt. Nous disposions des produits en quantité suffisante, mais il allait falloir deux nuits de travail pour pouvoir passer l'action, voire trois si on ne voulait pas risquer d'être découverts trop tôt. Après en avoir discuté, Yao et moi avons décidé d'agir le samedi suivant, dans cinq jours, donc, durant la nuit. Et nous avons commencé immédiatement les préparatifs et les repérages.

Trois nuits durant, les yeux croisés par manque de sommeil, nous avons acheminé et dissimulé des réserves, des bidons, forcé quelques serrures et ouvert quelques mécanismes pour renseignement. Finalement, l'avant dernier soir, nous nous sommes estimés prêts et avons pris une nuit de repos. Le lendemain soir, nous étions prêts. Le réfectoire avait offert ce soir là l'un de ses plats les plus roboratifs et l'essentiel des occupants de l'orphelinat tentaient tant bien que mal d'assimiler la chose, ancrés dans leur lit.

Armés chacun d'un couteau de cuisine relativement tranchant, nous nous sommes mis en route vers une heure du matin, cette nuit de décembre. Nous avons utilisé les quatre chambres individuelles pour apprendre comment tuer silencieusement quelqu'un dans son lit. Avec deux sous de pratique et un oreiller d'Etat, ça n'a rien de sorcier. Forts de ces nouvelles techniques, nous nous sommes attaqués au principal dortoir de notre section, qui renfermait l'essentiel de nos cibles prioritaires. Avant d'en avoir achevé la moitié, nous avons décidé de changer de tactique et de passer au plan B, qui consistait à user des stocks de produits engrangés pour faire flamber tout ou partie de l'orphelinat.

J'ai tué Monsieur Trom dans son lit et fouillé son bureau. J'ai trouvé des sous et j'ai aussi pris son briquet et une bouteille de gaz. Yaotzin a trouvé des scalpels dans le tiroir de l'infirmerie. Il a égorgé l'infirmière avec pendant que je cassais la nuque d'Alexis sur le pied du lit. Après on est allé mettre le feu aux archives avec le briquet de Monsieur Trom. Ca brûlait bien, c'était chouette.

On est descendu dans la salle de la chaudière et on a disposé les derniers pots. Après on a tout ouvert et relié avec des bouts de draps. Une bonne imbibation d'acétone plus tard et une longue mèche de dix mètres allumée en haut de l'escalier et nous sommes partis en courant, moi juchée sur le dos de Yao.

**

Je suis montée sur les épaules de Yao pour ouvrir le portail avec la clef qu'on a prise au gardien. Le cadenas a grincé une dernière fois et nous sommes partis vers un coin d'ombre en attendant que l'explosion se fasse entendre de l'extérieur. Puis nous avons choisi une direction et levé le camp.

Ca y était. Maintenant, nous étions "dehors".
Scène Walkyrïe II - Survie, hold-up, conséquences et containers a écrit :Nous étions dehors, et le pire était à venir. Des hivers par -20°C les beaux jours, à squatter dans un local à poubelles abandonné. La faim, les rats malades tués à mains nues et mangés froids, les égouts et la crasse, celle qui vous repeint intégralement, faisant de quiconque y est soumis un immonde tas boueux. Les meurtres pour quelques couronnes, parfois juste pour le chien... Nous avons volé au monde ce qu'il nous fallait pour survivre. Que nous importait leur morale ? Nous étions seuls. Nous ne voulions pas des autres.

Tout individu lambda, interrogé sur le sujet, clôra la discussion en déclarant d'un ton solennel qu'il est un point au delà duquel l'esprit humain n'est plus accessibles aux sentiments et que l'accession à ce point est à l'origine des plus grandes barbaries. Ce ne sont là que des racontards d'aveugles qui veulent se rassurer dans le noir. Ce point n'est qu'une illusion. Le Mal a cette beauté qu'il ne se reconnaît pas de limite.

**

Bien sûr, nous avons grandi. Deux années à survivre dans la banlieue de la capitale transforment n'importe quel être en prédateur de muscles et d'os, apte à attaquer presque n'importe quoi, quelle que soit le rapport des tailles. Et puis nous avons du tuer deux hommes avec des valises pleines de billets et des pistolets qui voulaient nous déloger. Yao a été blessé, mais les hommes sont morts et nous avons récupéré les pistolets et l'argent. Mais ce n'était pas des couronnes, on ne pouvait pas s'en servir pour acheter à manger. Alors nous les avons cachés.

Après quelques jours, l'un des pistolets n'a plus marché. J'ai remarqué qu'il était plein d'eau et j'ai dit à Yao de protéger le sien et de prendre aussi les munitions. Nous avions déménagé au cas où et nous avons bien fait, car notre ancienne maison a brûlé le surlendemain. Nous avons décidé de nous faire tous petits et de commencer à réfléchir à un moyen de mettre les voiles si la situation s'aggravait. D'après moi, la meilleure solution était d'embarquer clandestinement sur un bateau en partance pour l'étranger. Yao ne constestait pas ce point de vue.

Après avoir essayé à plusieurs reprises de faire convertir les billets étrangers en couronnes, nous nous sommes faits remarquer, et avons du décamper. Nous nous sommes réfugiés dans un recoin du système d'aération d'un batiment du port. Nous avons pris notre premier bain depuis six mois vers minuit et j'ai commencé à chercher des informations sur les navires en partance. Il s'est avéré que l'essentiel du trafic se composait de portes-containers.

Yao pensait qu'il pourrait être utile de posséder un capital avant de tenter le voyage vers l'étranger et que, quitte à couper les ponts, autant se permettre un coup d'éclat avant. J'ai fini par céder, cela pouvait nous être utile. Notre choix s'est porté sur un débit de boisson que nous connaissions en banlieue. L'opération s'est mal passée. Alors que tout allait se jouer, le pouvoir bizarre de Yao s'est activé et le pistolet a disparu. Nous étions submergés par le nombre et avons du fuir. Nous avons réussi in extremis à rejoindre les valises de dollars et à nous planquer le temps que l'excitation retombe.

J'ai finalement repéré un container de produits agricoles qui allait être chargé prochainement sur un porte container à destination des Pays-Bas. La destination en valait une autre, et le container possédait une trappe sur sa face supérieure, ce qui permettait d'entrer plus discretement. Yao a forcé la trappe et nous l'avons refermée de notre mieux de l'intérieur. Nous étions confiant et nous sommes enterrés dans la cargaison, en l'occurence des pommes de terre.

Dormir enseveli sous des pommes de terre a quelque chose de perturbant. Douze heures se sont écoulées avant que le port reprenne completement vie et que des chocs se fassent entendre sur notre containers, qui se mis rapidement à flotter, manifestement en l'air. Rapidement d'autres chocs, plus violents, annoncèrent que le container avait été posé sur le pont d'un navire. D'après les bruits recensés, il nous a semblé que nous étions coincés, ce qui s'est par la suite confirmé.

Vingt-quatre heures plus tard, nous avons débarqué sur le dos d'une remorque de camion, à Rotterdam, du moins si l'on en croit le programme du cargo. Après une rapide reconnaissance, nous avons jugé préférable de sortir du container plus loin du port. Cinq heures plus tard, le camion s'immobilisait sur une aire de repos de ce que nous ignorions encore s'appeller l'Alsace. Après quelques minutes de sécurité, nous avons quitté le véhicule.

**

Un rapide examen de la situation nous a indiqué que nous devions avant toute chose acquérir les rudiments de la langue locale. Préférant rester en terrain connu, nous nous sommes intégrés aux bas-fonds de la grande ville du coin, Strasbourg. Rétrospectivement, le terrain aurait pu être pire. En tout état de cause, nous nous en sommes sortis.

Par ailleurs, apprendre à parler la langue locale ne pouvait être que la première étape d'un processus d'intégration plus développé, ce à quoi il allait falloir réfléchir. Mais où trouver le temps de concilier survie et réflexions à long terme dans ce bazar.
Scène Walkyrïe III - Nouveau départ, balbutiements a écrit :S'il y a une constante en ce monde, c'est sans doute la faillibilité de l'espèce humaine. Sans celle-ci, comment aurions-nous pu trouver quelqu'un doté à la fois des pouvoirs permettant de nous créer une existence légale et du manque de droiture qui fait le terreau de toute bonne opération de chantage ? Par ailleurs, le carnet d'adresse de ce député que Yao a déniché, ledit carnet nous a aussi été fort utile, n'est-ce pas ? C'est fou comme un appareil photo peut être un argument convainquant dans certaines cours. Encore que ça ne soit pas nécessairement surprenant.

Obtenir une identité, c'est un bon début. Dans l'immédiat, je jugeai préférable de nous insérer dans un cursus scolaire normal. Ici comme partout ailleurs, en s'adressant aux bonnes personnes, il est possible pour les parents d'un élève ne ne jamais faire acte de présence. Nous ne devrions donc pas rencontrer de problèmes. Nous allons entrer tous les deux en classe de quatrième, un peu en avance pour notre age, dans un collège de la ville. Nous utilisons un appartement de la ville comme logis, grâce à notre ami le député.

**

La troisième et le brevet auront été une vraie rigolade de bout en bout. Peut-être faut-il le faire exprès pour échouer. En tout état de cause, si le premier tirmestre de quatrième avait pu être éprouvant, tout était désormais bien rôdé. Le plus difficile était de ne pas trop se faire remarquer et donc de savoir insérer des fautes valables dans les interrogations. Pas bien compliqué, en soi.

A la fin de la troisième, nous avons recontacté le député, maintenant député-maire, pour qu'il nous aide à obtenir des identités secondaires pour notre bon usage. Non pas que nous en ayons besoin pour l'instant, mais ça ne fait pas de mal de prévoir quelques coups d'avance. Cette semaine, nous sommes arrivés au bout des munitions de pistolet que nous trainions depuis la Norvège. Yao réfléchit à un moyen de rémedier à cette perte de puissance de feu.

Le lycée, c'est autre chose. Pas vraiment intimidant, mais solennel, au moins les trois premiers jours. A première vue, c'est quelque chose d'assez chaotique. Après réflexion, ça reste franchement bordélique. Mais s'insérer et prospérer dans ce milieu est tellement simple que c'en semble fait exprès. Trafics en tout genre et ragots dictent la loi de la cour de récré. Coté éudes, le bac dit scientifique semble être la meilleure voie possible pour nous.

**

Hier, il s'est passé quelque chose d'étrange. J'étais dans une ruelle de la ville quand j'ai été agressée par deux olibrius avec des capuches. J'étais en train d'en baffer un et je comptais sauter sur l'autre lorsque celui-ci s'est soudainement dématérialisé. J'ai achevé son copain pour assurer son silence, récupéré ses effets et attendu, au cas où. Finalement, le copain est réapparu, tout surpris, et je l'ai achevé aussi. Je ne sais pas vraiment comment expliquer ce phénomène, encore que cela ressemble assez au pouvoir étrange de Yao.

Je pense que Yao et moi avons assuré de bonnes bases à notre réussite future. Logiquement, nous ne devrions pas pouvoir être inquiétés, même financièrement. Je commence à m'intéresser aux magazines économiques, je suis sûre qu'on peut tirer du pognon de cette affaire en réfléchissant un peu. Yao a commencé à s'assurer des rentrées financières en faisant du trafic, pas de raison qu'il soit le seul à s'en tirer.
Scène Walkyrïe IV - Nouveau départ, accomplissement a écrit :N'importe quel crétin aurait pu constater que l'économie était devenue l'approche la plus simple du pouvoir en l'état actuel du monde. Choisir cette voie, après l'initiation à l'exactitude de la science, n'a donc rien de bien méritant. Parvenir à décrocher suffisement de majors pour accéder directement au concours d'inspecteur général est déjà nettement mieux. Yao a choisi une voie plus directe, mais plus exposée. Chacun sa voie.

Il est remarquable de constater à quel point les mécanismes et rouages dont se parrent tous les systèmes de pouvoir actuels se voient comme lubrifiés par une bonne dose de sain cynisme et de visualisation adéquate de son intérêt personnel.

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Je viens de revendre ma vieille Volvo et d'acheter une Audi S8. Elle est un peu indocile, mais je la dompterai. Je prépare désormais activement le concours de l'inspection générale, et j'ai bon espoir de décrocher une place. Réviser la théorie ne fait jamais de mal, je crois déjà avoir décelé deux failles juridiques intéressantes à prospecter ultérieurement.

Je me suis rendu compte tout à l'heure que j'avais dépassé la semaine dernière les trente sociétés ecrans impliquées dans mes opérations financières. Je pense que je vais étudier l'ensemble des projets et définir les secteurs les plus intéressants pour me recentrer dessus. Le secteur bolivien est clairement le plus intéressant à moyen terme, et je ne compte pas laisser faiblir mes efforts à ce sujet. Pour autant, il me semble nécessaire d'examiner les retombées potentielles d'investissements sur des sociétés de travaux publics russes afin d'anticiper sur l'exploitation des ressources sibériennes.

Finalement je me suis positionné sur la moitié de ce marché. C'est un plan à long terme, mais si je fais preuve de la réactivité suffisante, il peut me rapporter gros. Je vais tenter de trouver des sources d'informations à ce sujet. Mes révisions continuent, et je les crois fructueuses. J'ai envoyé ce matin la version finalisée de mon mémoire de maîtrise à mon directeur de recherche, le Professeur Shadar. Il devrait me répondre par mail ce soir ou demain.

Les examens du concours sont terminés. Bien qu'il soit toujours prématuré de formuler des suppositions, je suis assez confiante sur le résultat. Les situations proposées étaient juridiquement assez peu camouflées, et leur résolution n'a pas posé de grands problèmes. J'ai également terminé cette semaine l'application de mes mesures de recentrage des activités et privilégié des actifs discrets, légaux et capables de rapporter à moyen terme.

Les résultats viennent de tomber et je suis deuxième du concours, ce qui m'assure une place libre dans le service de mon choix. J'ai déjà fait état au Professeur Shadar de mon intention de viser le district étranger. Il n'a pas exprimé de désaccord, et a promis de me rappeller dès qu'il serait informé de la date de la réunion de fin d'études.

Le montage en Bolivie a enfin commencé à porter ses fruits, je m'attends à dépasser les dix millions de capital accessible dans le courant de l'année. Si cette hypothèse se confirme, ce sera l'accomplissement de six ans de prospections et de placements, et la possibilité de fixer de solides bases pour l'avenir par l'adjonction d'investissements dans des valeurs refuges.

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Mes hypothèses les plus optimistes se voient confirmées. Je commence le mois prochain ma première mission pour l'inspection générale, en compagnie de deux inspecteurs expérimentés. De plus, il semble bien que mes opérations boliviennes vont rapporter encore plus que prévu. Je suis en train d'activer un plan de secours pour pouvoir blanchir en un délai raisonnable une telle somme d'argent sans compromettre la sécurité. Je pense consacrer la moitié des revenus rapides à l'augmentation de mes capitaux sibériens, le reste ira dormir sur des comptes dans des paradis fiscaux. Le Golfe, essentiellement, mais la Suisse aussi.
Scène Walkyrïe V - Repérages a écrit :Je crois que quelqu'un m'a repéré. J'ai remarqué une suite de concordances d'IP sur des comptes fantomes de site de transactions qui m'ont servi l'an dernier et plusieurs requètes qui ont pu permettre de parvenir à un tableau global de mes activités en Bolivie. Rien ne peut légalement me rattacher à ces opérations, mais quelqu'un de ce niveau pourrait peut-être tracer mes requêtes, je dois prendre mes précautions.

Je me suis dégagée des parties exposées des opérations boliviennes, et les revenus me parviennent par banques interposées. Je continue de vérifier épisodiquement les IP qui ont rapport à mes opérations, et je me dégage de cellesqui me semblent exposées. J'ai rapatrié presque un tiers de mes avoirs sur des valeurs sûres comme les métaux précieux et le pétrole, au cas où.

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Il est revenu. Lui ou un autre. Quelqu'un s'approche de moi, et je ne sais pas qui c'est, ses requètes restant intraçables pour le moment. Les quelques résultats positifs obtenus désignent l'Europe de l'Ouest, peut-être la France, mais sans grande certitude. Je vais tenter d'implanter une série de sondes furtives dans le système de données qu'il utilise. Par ailleurs, mon travail m'entraine pour une quinzaine dans des îles du Pacifique, pour faire une enième réactualisation des données économiques locales et converser avec les collègues locaux. Charmant. J'imagine que personne n'en voulait. Enfin, Wallis et Futuna, ça fait toujours un joli tampon sur une carte postale.

Les premiers résultats de mes réseaux de sondes ont été négatifs, mais après quelques corrections, j'ai réussi à obtenir quelques informations. Celui ou ceux qui me surveille opère principalement depuis Paris et Londres, et semble extrèmement doué pour ne pas être localisé plus précisément. Sans grande conviction, je vais redéployer les sondes en fonction des derniers résultats. Coté boulot, une estimation sur le délai prévisible avant que les conditions économiques locales ne laissent envisager une grève des agriculteurs bretons. Fascinant.

Je crois que j'ai décroché la meilleure. Une mission de réflexion globale sur les possibilités de mise en valeur du territoire (respirez), et pas n'importe où, dans les T.A.A.F., pour Terres australes et antarctiques françaises. Six mois sur un brise-glace et en hélicoptère, semble-t-il. Je vais devoir me doter d'un téléphone satellite pour rester reliée à la civilisation, surtout que je ne peux pas abandonner mes placements maintenant. Enfin, il paraît que les paysages sont beaux.

Mes méthodes de camouflage systématique semblent avoir porté leurs fruits, mon ennuyeux inquisiteur semble avoir perdu le fil ou trouvé un sujet de préoccupation plus palpable. Je suis sur le brise-glace Majorque depuis bientôt deux semaines, en direction de la base scientifique Dumont d'Urville. L'étude du registre d'embarquement permet de cerner avec exactitude les nécessités opérationnelles d'une opération quelle qu'elle soit. En l'occurence, les besoins étaient considérables, à la hauteur de l'objectif. Les deux cent trente pages de mon rapport s'en allèrent rebondir sur le bureau du ministre pendant que je devais procéder aux premières réorientations de ma politique d'investissement sibérien et que je relançais la chasse à mon espion du paragraphe précédent.
C'est vrai que c'était très joli, même si les Kerguelen sont définitivement le bout de caillou le plus misérable qui soit, vu d'hélicoptère ou pas.

J'étais au bureau, hier. Et du bureau, après avoir contresigné quelques rapports et jeté les bases d'axes de recherche à déléguer à des chargés de mission, j'ai trouvé le temps de jeter un oeil à mon monde financier. J'ai constaté qu'il était l'objet d'une campagne de reconnaissance en règle, qui allaient immanquablement mener l'explorateur à déterminer mes lieux de connexions les plus fréquents. D'un autre coté, il avait du pour cela renoncer à toute discrétion et j'étais en mesure de remonter sa piste pour l'identifier lui aussi, ce que j'ai fait. Une minute après lui, tout au plus, je localisais ses points de connexion les plus fréquents et frémis l'espace d'un instant en constatant que l'un d'entre eux était un bureau situé au même étage que le mien, celui d'un collègue.

Faute de meilleure ligne de défense, je profitait du peu de discrétion de son réseau et de l'ouverture nécessitée par les reconnaissances pour recueillir des renseignements qui pourraient me permettre de le contraindre à ne pas rendre publiques ses découvertes. Ca n'a pas été facile, mais j'en ai trouvé, suffisement pour me couvrir à moyen terme. Mais des mesures allaient certainement s'imposer.

Interrogée, ma mémoire ne put fournir que des renseignements minimaux sur le collègue si talentueux. Il semblait vraisemblable qu'il soit encore moins au bureau que moi. Aussi surprenant que cela me parut, deux semaines passèrent sans incidents majeurs. Préférant ne pas prêter le flanc à une malversation, je n'engageai pas le dialogue. Je passai ces deux semaines à enterrer les secrets, déconnecter les noeuds génants, et déménager les comptes intéressants. Finalement, assurée de la sauvegarde de mon patrimoine, je résolus de passer à la suite.

Ca ne pouvait pas durer toujours. J'ai croisé mon cher collègue ce tantôt à la cantine et nous nous sommes livrés tous deux à des mesures répétées d'observation furtive. Finalement, j'ai pu terminer mon repas et regagner mon bureau sans problème, car il s'est éclipsé au bout d'un quinzaine de minutes. Ce soir, c'est le WE, je vais pouvoir dormir huit heures, c'est cool.

Qui c'est, ce type ? Le lundi avait pourtant bien commencé. Arrivée au bureau à huit heures (ayant annoncé vouloir prendre mes premières vacances depuis mon arrivée à ce poste, je parraissais beaucoup plus au bureau qu'à l'accoutumée, ces derniers temps ; ça m'occupait, essentiellement), j'avais remarqué vers neuf heures trente que le patron ne comptait pas se présente ce matin, ce qui n'était que routine, mais augurait d'une journée partiulièrement tranquille. J'allais pouvoir m'occuper du camouflage et du blanchiement de certains fonds issus des manoeuvres illicites de Yao. Ma cache.

Car ce fichu bonhomme est arrivé. Mon estimé collègue s'est radiné dans mon bureau vers 10h37, accompagné d'un imposant gugus qui m'a scruté un moment avant de faire apparaître une aura rouge et de grogner quelque chose. Certaine d'avoir perçu des mots dans ces grognements, j'ai répondu instinctivement à l'émanation de lumière, quoique fort modestement en comparaison. Je crois avoir réussi à demander à mon interlocuteur qui il était en grognant. Et puis nous avons discuté. Nous avons discuté longtemps, et il m'a dit beaucoup de choses. Nous avons finalement convenu de nous revoir et je lui ai donné un de mes numéros de portable.

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Ca faisait beaucoup de choses à accepter d'un coup, même énnoncées calmement dans l'atmospère tranquille d'un pub londonien. Des Anges, des Démons. Le seul nom de ces derniers était une insulte au concept de relations publiques, mais ce n'était pas là ce que son interlocuteur voulait entendre, certainement. De fait, il semblait vouloir faire passer comme primordial le fait qu'il me révèle le conept d'incubes et de succubes. Repensant à la faculté de Yao de faire diparaitre et réapparaitre des objets, je glissais quelques mots à ce sujet et encaissais tant bien que mal la rafale de questions concomittantes. Un bonhomme pointilleux, le Andromalius.

Finalement, je suis une succube et Yao un incube, c'est désormais officiel. Nous allons être formés et rejoindrons bientôt une équipe d'intervention démoniaque. Il semble que nous devions pour cela déménager à Paris, ce qui colle par ailleurs avec mon plan de carrière. Yao a grogné un peu pour dire, mais semble content de changer d'air. Son premier contact avec un démon semble lui avoir fait forte impression.
Scène Walkyrïe VI – Entrainement, supérieurs et possessions mortelles a écrit :D'après Wolfgang, tant Zahr que moi avons instinctivement appris à utiliser un pouvoir particulier qui nous destine aux rangs d'un supérieur. Il semble acquis que je doive rejoindre les rangs du Prince de l'Eternité, le dit Seigneur Kronos, tandis que Zahr servira sous les ordres du Prince des Airs, un dénommé Ouikka. Ainsi soit-il.
En accord avec mon estimé mentor, je me suis mise à étudier ce que disait la science du continuum et à en constater les limites. Wolfgang m'a dit qu'il était possible que j'en apprenne un peu plus en passant par les services de Kronos. Je vais voir si je peux demander ça à quelqu'un. J'ai cru comprendre qu'il existait un formulaire. En trois exemplaires, plus un carbone, adressés aux services de Baalberith, Prince des Messagers...

P.S. : Notre entraineur nous a informé ce tantôt que nos pouvoirs s'appellaient respectivement Projection temporelle et Disparition. On aurait pu tomber sur pire, j'imagine. Je vais essayer de m'entrainer à manipuler mon pouvoir.

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Finalement, il ne leur aura fallu que six mois pour réagir, j'avais fini par me résigner. Un délégué des services de Kronos doit passer dans les temps qui viennent. Je révise ce que j'ai appris jusque là, au cas où. Depuis quelques semaines, l'entrainement commence à porter ses fruits et je peux désormais activer mon pouvoir à volonté. Wolfgang a commencé son initiation aux règlements démoniaques. Ils n'ont pas l'air d'être trop limitants, c'est une bonne chose, je pense. Zahr rale un peu, mais c'est pour la forme.

Mes premiers entretiens avec la déléguée des services de Kronos ont été fructueux. Elle ne s'est pas opposée à ce que je puisse faire des recherches sur la nature surnaturelle du Continuum. J'ai eu l'impression qu'elle était contente de voir une rivale potentielle s'enferrer dans une voie sans issue, mais vu son self control, ça ne veut pas dire grand chose. Toujours est-il que j'ai eu accès à du matériel de recherche, essentiellement quelques vieux traités et analyses un peu plus récentes. J'ai quinze jours pour absorber tout ça, et il n'est même pas la peine de rêver avoir le droit de faire des photocopies. Enfin, ça devrait passer.

Mes premières analyses du contenu des documents qu'on m'a délivrés confirment le sentiment préalable de densité. Les deux tiers au moins des auteurs sont tout ce qu'il y a de plus férocement compétents, mais pas pédagogues pour deux sous. A titre de comparaison, ça me rappelle les cours appliqués d'économétrie éthique, en maîtrise, avec une dose de numérologie et de physique quantique pour faire bonne mesure. Je ne suis pas encore sûre que le chat soit mort. Enfin, je continue.

Le chat est mort, finalement. Mais ce n'est pas grave, semble-t-il, puisque le monde est toujours là. Le dernier traité semble porter essentiellement sur les paradoxes tels que celui-là. J'ai hâte de lire ça, mais j'en suis loin. Pour le moment, je déchiffre une circulaire édictée en 1317 par les services de Monseigneur Kronos qui traite de la nature pervertible des ley lines et des utilisations proscrites par la hiérarchie, règle tombée en désuétude depuis par l'adoption de mesures plus sévères à l'égard de la sorcellerie. Un beau bazar. J'appréhende fortement le Code de conduite administrative démoniaque, le prochain sur ma liste.

Mes pressentiments se confirment. Le Code ressemble assez à un exercice de style de règlement pour situation critique édicté par un Karl Marx sous LSD. Il y a une logique, mais il faut aller la chercher. C'est intéressant, mais assez rébarbatif. Je dois persévérer, il ne me reste qu'une semaine avant de devoir rendre les documents et j'aurai le soir là une dicussion avec la déléguée du Prince de l'Eternité en présence de Wolfgang. Pour le moment, j'avance bien, on va voir.

Finalement, il est normal que le chat soit mort, d'après le Traité des Paradoxes. Pour les curieux, c'est du à la nature intrinsèquement ubique du Continuum, qui le fait tendre vers un état de Repos virtuel par une surabondance des situation probabilistiquement privilégiées. Avis aux amateurs.
J'ai fini avec un jour d'avance, et mes notes me semblent être un immonde fouilli rédigé en quatre langues dans tous les espaces blancs disponibles sur les trois calepins autorisés règlementairement pour la prise de notes en recherche, de par la Circulaire n°22 473 du Code de procédures. Je vais voir si Zahr n'aurait pas de l'aeroboostant en réserve, je vais faire relache ce soir pour avoir un visage présentable demain.

Finalement, je n'ai pas laché l'aeroboostant de la soirée, ni de la nuit, ni du lendemain, mais je n'ai pas réussi non plus à arrèter de travailler. J'ai vérifié dans le Code que j'avais bien droit à cinq calepins pour la gestion des recherches et les notifications, et deux de plus pour les esquisses de projet. Nantie de ces sept calepins, j'en ai assigné un aux notifications et j'ai entrepris de classifier mes notes chaotiques sur le premier calepin venu. J'estime en avoir fait environ 5% avant la réunion, en dormant quatre heures. Pas mal. Je n'étais pas forcément très présentable en réunion, celà dit, encore que la déléguée fuma elle aussi. De fait, elle a paru agréablement surprise que j'ai terminé d'étudier les documents et m'a demandé de consacrer la quinzaine qui vient à l'étude des règlements démoniaques avec mon instructeur. Ca devrait me laisser quelques heures par jour pour m'occuper de mes notes de recherche. Je n'ai presque plus le temps de m'occuper de mes activités économiques, même si j'arrive à dégager quelques heures pour pondre mes dossiers en temps et en heure au bureau. La déléguée m'a d'ailleurs demandé de mettre mes activités en veilleuse et de confier les plus rentables aux services démoniaques, en l'occurence par l'intermédiaire du démon de Mammon qui m'a repérée le premier. Je dois le rencontrer sous quinzaine. Je pense confier d'ici là mes avoirs les plus intéressants à des établissements stables, je repère des banques à Berne pendant mes instants libres. Les actifs les plus conséquents en capitaux potentiels iront aux démons, qu'ils en fassent ce qu'ils veulent, je vais brûler tout ce qui me rattache à cette part de mon existence. Pour profiter pleinement des sous que j'aurais capitalisé, je compte procéder à quelques dépenses. Zahr me soutient de plus en plus souvent qu'un changement de voiture pourrait être opportun avant d'entrer au sevice du Malin. Pourquoi pas...

Je n'appartiens plus aux 10% les plus riches de la population, encore que je pourrais encore dégager quelques fonds si nécessaires. Zahr, nanti d'un chéquier en blanc et des pleins pouvoirs sur le compte afférent, cis dans une banque officielle du Golfe, s'est rendu dans un salon automobile et a commandé deux voitures de grande classe, m'a-t-il dit, gardant pour lui la surprise du modèle. Vu le prix qu'il y a claqué, je ne peux qu'espérer qu'il ne s'est pas fait rouler, mais je suis confiante. Je profiterai toujours de la S8, mais un peu de variété pourra être bienvenue.

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L'entrainement se termine. D'ici trois mois tout au plus, nous serons affectés à une équipe d'intervention démoniaque en tant que grades 0 et sommés de faire nos preuves. On va voir ce que ça donnera, je ne suis pas certaine de ce que je pourrai apporter à une telle équipe, mais attendons de voir. Je me suis entrainée au maniement des armes à feu, au cas où.

J'ai décidé d'utiliser la voiture sois-disament volée en cas de nécessité pour fournir un véhicule au groupe. Peut-être que je vais y stocker un peu de matériel de première utilité pour une équipe de démons. Une pelle et une pioche, par exemple.
Scène Walkyrïe VII – Entrée en lice a écrit :Finalement, j'ai trouvé l'astuce pour ne pas devoir écrire en tout petit sur trois malheureux carnets quand on a dix traités à étudier. Il suffit de déclarer un travail de recherche pour chaque traité. Cette méthode oblige à une certaine surdose de paperasses, mais c'est quand même plus efficace de procéder ainsi. Cette série était la dernière avant l'insertion dans une équipe nouvellement incarnée. Le stress commence. Zahr boit dix cafés par heure en discutant simultanément avec un contact de chez Ouikka et son futur remplaçant sur les secteurs importants, un Nisroch. Je crois qu'il devient fou.

Je me suis décidée hier à stocker un peu de matériel à bas prix dans le coffre de la voiture résidu. Pour honorer le présent Journal, j'y compterai une pelle et une pioche, auxquelles j'adjoindrai probablement quelques longueurs de corde, un grappin et plusieurs torches électriques. Je verrai si manifester un semblant de camaraderie fictive peut m'être d'une quelconque utilité.

Avec l'accord de ma responsable des services de Monseigneur Kronos, j'ai décidé de stocker ma carte de fonctionnaire dans le coffre du bureau, au moins pour le moment. Pour ne pas compromettre une entrée potentiellement utile dans le système, une identité secondaire sera utilisée au sein de l'équipe de démons. J'ai un mois pour changer de nom, tout ira bien. Je vais devenir norvégienne à temps partiel, Zahr aussi. J'ai l'impression intime qu'on a pas intérêt à merder nos premières missions.

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Bon, ceci marque une entrée importante de ce Journal. Demain, Zahr et moi avons rendez-vous avec une équipe de démons fraichement incarnés sur Terre. Nous devons recontrer notre contact commun et faire connaissance avec les autres membres de l'équipe. On verra bien. Zahr et moi avons décidé d'arriver chacun en Enzo, au cas où.

J'ai déja tout stocké dans la voiture pour être opérationnelle, de l'imprimante portable aux chargeurs d'Uzi de rechange, tout est prêt, j'ai même fait l'emplette de quelques talkies. Je n'ai aucun traité à étudier et mes notes importantes resteront planquées chez Wolfgang. J'ai profité de ce regain de temps libre pour paraître au bureau et jeter un oeil aux tendances boursières. Plutôt calme en ce moment, et les quelques mouvements de fond ne devraient pas me faire de mal, même si je ne vais pas pouvoir en profiter avant un moment.

Mon passage au bureau m'a conduit à accepter deux missions de compilage de dossiers, ainsi que trois projets à échéance longue. Je vais devoir trouver le temps d'aller passer trois semaines en Guyanne. Je verrai comment concilier ce fait avec mes opérations démoniaques. Je dois aussi envoyer diverses requètes pour avoir accès à des données sur les exportations commerciales de la Nouvelle-Calédonie sur les vingt dernières années...

Wolfgang a poussé l'entraide à offrir gracieusement une révision de nos armes. C'est gentil de sa part. La dernière révision des voitures ne date pas de six mois, donc tout ira bien de ce coté aussi. Je crois que je vais boire un thé pour penser à autre chose, même si je n'y arrive pas en ce moment. J'ai déjà posé les grandes lignes des plans de deux dossiers et sur les opérations à prévoir pour pouvoir compiler suffisement de données pour rendre un dossier fiable et complet. Je voudrais souffler cinq minutes, mais c'est plus fort que moi.

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C'est parti, on y va. Enjoy.
Objectifs de Walkyrïe a écrit :Devenir kalife à la place du kalife.
Passer grade 2, vite si possible.
Apprendre à lire dans le futur.
Approfondir sa connaissance du continuum.
HIL, over.

"Ben si tu sors à neuf cents kilomètres-heures, potch."
"Comment ça, potch ?"

"Tout appareil conçu par des créatures habituées à penser en trois dimensions perd la moitié de son efficacité lorsqu'elles s'attachent à traiter des problèmes à quatre dimensions, et l'autre moitié si l'on attend d'elles la résolution d'une tache quintidimensionelle."
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Maniel
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Message par Maniel »

Scène Yaotzin I - Orphelinat, feu de joie et départ a écrit : Le truc, avec le grand Tip, c’est qu’il était très con. Alors quand on se battait, j’osais pas lui taper la tête sur le sol. J’avais peur de le rendre encore plus con. Et j’avais raison, parce que la fois ou je lui ai taper la tête contre le mur de derrière, et ben sa tête elle a fait crac, et il a arrêter de bouger. C’était cool, y’avait plein de sang sur le mur. Mais Doriana, sa conne de sœur, elle est partie en criant. Du coup j’ai couru derrière, en criant. Et elle est tombée. Elle était très conne aussi, elle. Du coup j’ai refait la même chose avec sa tête et le sol. Après je suis rentré raconter ça a Wal, et manger. Elle m’a dit que j’aurai du cacher leurs corps. Mais moi j’ai dit que personne savait que c’était moi. Et c’était vrai. J’ai dénoncé le grand Boris, quand le grand Trom est arrivé tout rouge.


Avec Wal, on en a eu marre de cet endroit. Alors on a dit qu’on allait partir loin d’ici. On a préparer le départ pendant au moins dix jours. Quand tout était prêt, Wal et moi, on est aller faire du repérage, et on a empiler des tas de pots et de bidons. Tout ça nous a pris au moins trois nuits, et le jour on était fatigué. Mais ce qui nous tenait réveillé, c’était de savoir qu’ils allaient tous mourir, et beaucoup en hurlant.

Le dernier soir, celui ou on devait partir, il y avait des Stropfell avec beaucoup de purée et pas beaucoup de viande. Avec les vieilles qui faisaient que crier pour que tout le monde finisse, on était surs avec Wal qu’ils allaient bien dormir. Ça tombait bien. Après le repas, et quand tout le monde est aller se coucher, Wal et moi, on est sortit en douce de nos chambres, pour aller au rendez vous. On avait prévu de se rejoindre a minuit devant la grande porte des cuisines, mais quand je suis arrivé, Wal était déjà la avec deux gros couteaux. Au moins la taille de mon bras. Elle a dit que ça suffirait. Après on est aller dans les dortoirs pour une personne, celle ou y’a les adultes. Wal m’a dit qu’il fallait m’entraîner a tuer quelqu’un sans faire de bruit. Mais ce que je ne lui avait pas dit, c’est que le grand Hans m’avait appris comment faire, et sans couteaux. Mais pour le faire plaisir, et parce qu’on sais jamais, je l’ai quand même pris. On est arrivé dans une chambre avec une des vieilles qui crie. Je lui ai dit « regarde », et j’ai tapé un grand coup avec mon coude dans son cou. Sa bouche s’est ouverte d’un coup, et elle a commencé a faire des bruits bizarres. Elle est morte assez rapidement, surtout quand Wal lui a planté son grand couteau dans le ventre. On s’est encore entraîné sur cinq ou six adultes, et après, quand on a bien réussi, on s’est mis sur les autres cons. Au début, on avait peur qu’ils se réveillent au moment de les buter, mais ça allait. C’est pas arrivé une seule fois. On en a tuer plein, mais a force ça devenait long, alors on a décider de passer a la suite. Il fallait faire brûler tout le bâtiment, avec tout ce qu’on avait trouver qui brûle bien. On a alors tuer le grand Trom, et Wal a trouver un briquet super bien, avec une fille dessinée sur le coté. Elle a aussi trouvé une bouteille bizarre, qui brûle bien. Après on a tué l’infirmière et un petit qui dormait a coté. La dame est morte quand je lui ai coupé le cou avec un gros couteau super aiguisé. Elle a mis du sang partout en tombant par terre. C’était vachement marrant. Mais j’avais pas le droit de m’amuser, « on avait quelque chose a accomplir ». Mais Wal, elle, elle s’amusait bien avec la tête d’Alexis et le lit, ça faisait un drôle de bruit. C’était marrant.

Quand y’avais plus du tout de bruit dans l’infirmerie, et que y’avait plus rien pour s’amuser, on est aller dans le grand bureau avec tous les papiers, celui qui est fermé a clef. Mais comme tous les adultes étaient morts, on a pus prendre les clefs et on a ouvert la porte. A l’intérieur, y’avait tout plein de papiers partout, pas rangés du tout. C’était encore plus simple. On a fait un gros tas de feuille, avec presque tous les classeurs du bureau, et on a mis le feu. Ça a fait un tout grand feu, c’était vachement cool.
Après on est aller dans la cave, la ou y’a la grosse chaudière. Wal disait que ça allait faire un gros feu si on arrivait à faire comme il faut. Alors on a mis des pots pleins de produits marrant tout autour de la chaudière, avec un grand drap tout mouillé. On a fait des grands nœuds avec pleins de draps pour monter jusqu’en haut de l’escalier, et après on a mis le feu. Ça a fait une grande flamme tout le long du drap, et le reste j’ai pas vu parce qu’on est partit en courant. Enfin, moi je courrait, parce que Wal elle était toujours a la traîne quand on faisait des courses, alors je la porte a chaque fois. Mais c’est pas grave parce que c’est elle qu’a les meilleures idées pour faire des choses méchantes, alors je la pardonne.

Quand on est arrivé au grand portail, j’ai soulevé Wal bien haut, et elle a mis la clef du portail, la grosse rouillée, dans le trou, et on l’a ouvert. Après on s’est cachés tous les deux dans un gros buisson qui pique pas, et on a attendu. Ça a fait de sacrément grosses flammes. Et beaucoup de bruit aussi. C’était marrant.
Scène Yaotzin II - Survie, hold-up, conséquences et containers a écrit :Il y a une chose auquel elle n’avait pas pensé. Une seule chose. Les fringues. On était partit de l’orphelinat en pyjama. Par -20°c. C’était con. Déjà, sur le chemin, lorsqu’on courrait et qu’on marchait, c’était pas la joie, mais alors quand on est arrivé en ville,tout mouillés, avec les restes de pyjamas déchirés, c’était pas cool. J’ai laissé Wal le temps d’aller chercher de quoi nous réchauffer. Je lui ai ramené les fringues d’un clochard, et deux bras a mettre sur le feu. Moi ça allait. Au début j’avais un peu de mal avec le froid, mais je me suis habitué. Maintenant je peux rester toute la journée au fond de la ruelle sans bouger, ça va.

Le problème en fait, c’était pas trop le froid, on s’y habitue. C’était la faim. Pendant deux mois on a mangé que des gros rats qui avait pas peur de nous. Mais a force, quand y’avais un gros tas d’os au fond de l’égout, on en a eu marre. Alors j’ai encore été obligé de sortir de notre trou pour aller voler a manger. Je suis revenu avec deux grosses miches de pain, encore chaudes. Ça sentait drôlement bon, quand je suis partit en courrant de la boulangerie. En arrivant dans notre coin, j’ai vu que y’avais deux monsieur habillés tout en noir qui voulait faire partir Wal. Un des deux voulait la faire déguerpir en lui donnant des coups de pieds. Quand je leur ai dit que c’était notre coin, et qu’ils avaient intérêt a dégager, ils ont rigoler. Quand le premier est tombé par terre, et que y’avait plein de sang sur la grosse benne a ordure, l’autre a arrêter de rigoler. Il s’est mis a reculer, et il a sortit un gros flingue, comme le grand Hans m’avais montrer. J’ai pas eu le temps de le tuer lui aussi, et il a tiré quand je courais vers lui. Il m’a eu en plein dans une miche de pain, y’avais un gros trou dedans, et aussi un trou dans moi, juste sous les cotes de gauche. Ça faisait vachement mal. Mais comme il était occupé a me tirer dessus, Wal a eu le temps de lui jeter une grosses pierre dans la tête, juste derrière. Il est tombé et sa tête a laissé couler du sang. Ç’aurait été marrant si je venais pas de me faire tirer dessus. Après je me souviens plus trop de ce qu’il s’est passé, juste que j’ai manger toute la miche de pain, et que quand je me suis réveillé, j’était habillé tout en noir comme les deux monsieur, et j’avais plus de trou dans le ventre, juste une grosse marque rouge. Le lendemain, y’avais presque plus rien. D’ailleurs, pendant que je dormais, on changer de coin, et Wal m’a dit que l’ancien coin avait brûlé. Elle avait juste réussi a garder le briquet du vieux Trom, pour continuer a faire du feu. Il y avait plein de billets dans les valises des m’sieurs en noir, mais apparemment c’était pas du comme il faut, parce que Wal n’arrivait pas a acheter a manger avec.
Alors, comme on en avait marre de manger des rats, on a insisté pour faire changer ces billets comme il faut. J’ai peut être un peu trop agiter mon pistolet, parce que Wal m’a dit qu’a force de faire des conneries, il fallait changer de pays. Alors elle a trouvé un bateau qui allait pouvoir nous transporter loin d’ici. Mais ce que j’ai du lui expliquer, c’est qu’on aurait autant besoin d’argent la bas que ici, et que tant qu’a faire, autant faire encore une connerie avant de partir. Ça l’a fait changer d’avis et on a décidé de braquer un vendeur de boissons dans la banlieue. Le plan était parfait, et à part leurs gueules souriantes, tout allait bien. Lorsque tout allait se conclure, dans le sang si possible, il y a eu un problème. Le pistolet que je tenais bien fort dans mes mains a disparu, juste quand un garde de sécurité me regardait. Alors il a fait de grands yeux, et il m’a tiré dessus. Heureusement qu’il était nul, parce qu’il m’a raté, et j’ai pus le tuer. Mais avec tous les gardes qui nous tiraient dessus, ça valait même pas la peine de rester, et on est partit en courant, avec Wal.

Alors on a dormi au port. On a reussi a prendre un bain dans la mer, mais elle était vachement froide, alors on est pas rester longtemps. Après, on s’est enfermé dans un gros container rouge qui partait rapidement. Heureusement qu’il y avait plein de patates au fond, parce que tout ça m’avais donner vachement faim. Au final on est rester au moins deux jours dans le container, et c’était pas confortable. Mais au moins on avais a manger. A un moment le truc s’est arrêté, et on est descendu du container. Au final, on s’est encore retrouvé dans un coin, au moins le temps d’apprendre la langue. Et la bas y’avais presque pas de rats. Heureusement, c’était plus facile de voler a manger, et on a finit par s’intégrer.
Scène Yaotzin III - Nouveau départ, balbutiements a écrit :Wal m’a dit de trouver un appareil photo, elle comptait nous trouver des identités. Pourquoi pas ? De toute façon, depuis qu’on est ici, je fait pas grand-chose d’autre que voler de la nourriture et de l’argent. J’ai trouvé l’appareil sur un mec. Il était en train de photographier la cathédrale, et quand j’ai tiré d’un coup sec sur l’appareil, il s’est étranglé avec la sangle. Ça a été encore plus simple de lui prendre après ça. Peu de temps après, Wal et moi sommes allez chez un mec friqué, et on l’a menacé rapidement. Apparemment il tenait pas beaucoup a ses principes, parce qu’il a pas tarder a accepter. Notre silence contre une vie. Deux, en fait.

Et voila, on avais enfin nos cartes, et en prime on a eu le droit a un sac a dos, un stylo avec une pub pour la mairie dessus, et un bloc note. Wal m’a fait une surprise en m’annonçant qu’on allait a l’école. Sympa, la surprise. Pour le peu que j’en avais entendu des pensionnaires de feu l’orphelinat, c’est un coin naze.

Ils avaient pas tord, c’est vraiment naze. A part regarder par la fenêtre toute la journée, on a pas fait grand-chose, du fond de la classe. Un mec a bien essayer de nous faire aller devant, soit disant parce que les places de derrières sont pas faites pour les trous d’uc, mais il subitement été pris d’un saignement de nez. Marrant comme il a crier.

Voila, deux ans de perdu. L’école ne m’a rien apporté, a part un pauvre papier tout naze prouvant que j’ai bien eu mon brevet. Super ! En attendant, avec ces conneries, j’ai perdu du temps dans mon trafic. J’avais commencé a établir un petit réseau de revente, dans l’espoir d’approcher les hauts placés et prendre leur place, mais ça s’est avéré plus chaud que prévu. Mais je garde espoir, j’ai entendu parler d’un mec qui serait apparemment un plus gros revendeur que moi. Il parait qu’il se fournit directement chez les gros poissons. Prendre sa place me rapprochera encore un peu de mes objectifs.

Ce matin, on est allé au lycée avec Wal. Déjà, j’ai infiltré le réseau. Deux heures après la première sonnerie de l’année, j’était aux toilettes avec un gars que j’avais déjà croisé en ville, et a qui j’avais refiler de la vieille dope, et on s’est fait un petit benef pendant la pause. Il parait qu’il se fournit chez un mec en dehors de la ville, faudra que je cherche un peu de ce coté la.

Fausse alerte, ce mec n’a pas d’avenir. Il revend de la dope qui a déjà été coupé une demi douzaine de fois avant même qu’il ne la voie. Ça vaux même pas le coup de gérer avec lui. Je vais l’éjecter rapidement du bahut, histoire de gérer le monopole totale des dopes diverses sur le bahut. Je pense qu’il va se faire remarquer avec quelques grammes sur lui. Ou un truc du genre. On verra bien.

Voila, c’est fait, j’ai le monopole du lycée. Il faut maintenant que je me démerde pour remonter la filière de mon revendeur. Je suis le troisième échelon, et il faut encore que je remonte d’un cran. Je stagnerai un peu a ce stade la, et je prendrai la place de numéro un quand l’occasion se présentera. Prendre la place de second me prendra au moins deux trimestre, et la il faudra bien gérer pour pas me faire niquer par en dessous.

Voila, je tient le bon bout. Le bac s’est passé a la perfection, et son optention ne fait aucun doute. Ce soir, j’ai rendez vous avec le Boss, Lui. Je compte lui faire comprendre combien le second actuel est ridicule. Il va sûrement me demander d’investir dans autre chose que les aéroboostants, mais j’ai déjà préparé mes arguments. Deux kilos de cocaïne pure, en provenance directe des entrepôts du boss, datant d’il y a deux mois. Bien sur, il ne doit pas être mis au courant, mais personne ne le sais, et c’est a peine si j’y crois moi-même. En rentrant ce soir il faut que je commence a la couper, histoire de lancer le marché demain. C’est les vacances, le bac vient de passer, et les chouilles vont commencer à se multiplier. J’ai déjà promis de nouveaux horizons a un mec a qui je vend régulièrement des barres. Il m’a proposé de m’acheter un petit stock, histoire de goûter et de voir si il peut pas en refourguer a d’autres plus bas placés.

Le rendez vous s’est bien passé, et Il envisage de me faire grimper d’un rang. Il me trouve encore un peu jeune, mais quand je lui ai expliqué mon plan, Il a eu l’air d’être intéressé. Apparemment, je vais enfin obtenir cette place. Wal a décidé de s’inscrire en Fac d’Eco. Pourquoi pas ? J’y serais pas souvent, mais après tout, ça me fera une petite couverture de plus.

Le Boss m’a encore demandé de lui expliquer mon plan. Il croit que je n’ai pas compris qu’Il voulait l’utiliser pour lui. Ce que ce con n’a pas compris, c’est qu’une partie du plan n’a pas été exposée : celle qui consiste a le renversé. Si tout se passe bien, ça devrait se faire dans le courant de cette année.
Scène Yaotzin IV - Nouveau départ, accomplissement a écrit :Il parait qu’il n’y a qu’une seule place qui soit impossible a tenir, celle tout en haut de la pyramide. Pour le moment, tout se passe bien. Depuis mon arrivée sur place, la vente de produits stupéfiants a été multipliée par deux dans la région. La cellule des Stups a reçu des nouveaux moyens, mais j’ai suffisamment de contacts dans le réseau lui-même pour ne pas être inquiété. De temps en temps, je les laisse mettre la main sur un dealer qui prend un peu trop d’importance, ou qui rêve d’indépendance. Ce matin, j’ai reçu une petite commande d’un paradis terrestre situé un peu plus a l’Est. 25 kilos de pure. Rien que ça. Ça prend beaucoup de place sur le bureau. Quand Wal est rentrée, elle a fait des gros yeux, mais tout a disparu rapidement. En moins de quatre heures, tout avait été coupé et redistribué. Les bénéfices vont me permettre de me payer une autre caisse. Celle-ci commence a vieillir.

Finalement, je ne pense pas changer de bagnole si vite. Je suis sur un coup important, la, vraiment. Wal n’est pas encore au courant, mais je vais me faire une tournée au proche orient dans peu de temps. J’ai entendu parler d’un mec haut placé qui allait se faire serrer, enfin, un gros truc quoi. Il faut que j’y sois au bon moment. Quand le grand va tomber, toute la zone va être immédiatement couverte de came, tout va être vendu super vite, c’est la réaction normale des dealers. Et puis comme plus personne n’aura plus rien à vendre, l’état de manque va apparaître, et c’est la que j’interviens. Deux cents kilos de pure, distribuée a des prix hallucinants, histoire de me faire un nom. J’ai déjà investit dans le silence des services locaux depuis plusieurs semaines, et je suis déjà quasi intouchable avant même d’avoir commencer. Quand j’aurai vider les soutes, je délèguerai le tout a un mec totalement accroc avec des gros stocks, histoire que le tout se recrash a nouveaux dans quelques mois. Selon moi, le système va se stabiliser pendant environ neuf mois, puis le mec va se faire descendre, et ça va recommencer. Les bénéfices seront énormes. Je vais arrêter la Fac, ce n’est pas fait pour moi. Pour le moment, je m’occupe du pognon, Wal des études, même si je sais qu’elle ne va pas tarder a avoir des grosses rentrées d’argent.


De retour de moyen orient, j’ai appris deux choses :
-La coke, c’est bon, mangez en. Les bénéfices sont encore plus énormes que prévus. Toute la came a été absorbée dans la journée. Personne ne me connaissait, et en moins de 6 heures, Cent kilos de poudre ont été distribués. Le reste a pris la fin de la journée. Si je ne m’était pas juré de me tenir a mon plan, j’aura fait envoyer cinquante autres kilos, histoire de pas faire dans la demi mesure. Mais a long terme, mon plan devrait me rapporter encore plus. Je compte établir un système de flux tendu sur place. Le but étant d’empêcher les producteurs sur place de reprendre le monopole. J’enverrai chaque semaine un gros stock de pure, qu’ils couperont sur place, et dont les revenus me reviendront en quasi-totalité. La bas, si je laisse dix grammes a un dealer pour sa conso perso, il est capable de me refiler tous les bénéfices. Alors pour être sur de les avoir a mes pieds, je leur laisse le triple, et 5% des benefs. Comme ça ils vont pas voir ailleurs.

-Le pouvoir n’est rien sur ceux qui ne sont pas au courant. J’ai été impliqué dans un attentat a la bombe quelques heures avant de repartir. Un mec me conduisait en voiture a l’aéroport, il s’est arrêté deux minutes, et il s’est barré avec un gros sac dans un café. Il est revenu en courant, a redémarré la voiture, et il s’est barré, l’air de rien. Quand le café a explosé, la voiture a presque été retournée par le souffle. C’était beau. Je n’ai pas pensé aux dizaines de victimes innocentes. Je n’ai pas pensé aux dégâts matériels impressionnants. Je n’ai pas pensé aux 250 grammes de poudre que j’avais planquer dans le sac. Non, je n’ai penser qu’une seule chose : C’est beau. Il va falloir que j’examine ce phénomène a tête reposée.
En attendant, il m’a fallut débourser pas loin de 150 000 euros pour pouvoir prendre le premier avion pour Paris. Les entrées d’argent sont importantes.

Depuis cette affaire, je gère maintenant les affaires au moyen orient, celles de Stras, et, bien sur, celle des environs afin d’étendre mon pouvoir. Je n’ai pas encore réussi a bien percer le réseau Parisien, car beaucoup de dealers vont chercher leur came en province, ce qui rend plus difficile encore l’acquisition du monopole, mais ça va venir.
Depuis quelques semaines, je bosse pour infiltrer le marché noir le plus profond de Paris. C’est assez long et fastidieux, mais je commence a avoir quelques résultats. Il m’a par exemple été assez simple de trouver un Uzi pour Wal, et j’en ai profité pour faire l’acquisition d’un Ak-47, et quelques chargeurs. Il me semble que l’achat d’explosifs puissants est possible, mais pour cela je m’équipe en moyen Orient. D’ailleurs, un problème sur place va m’obliger a quitter la France pour me rendre sur les lieux. Ça va me faire du bien de laisser tomber tout le réseau une semaine et de me mêler de nouveaux a la bruyante foule. De toute façon, en une semaine, et avec les précautions que j’ai prise, et le gros stock mis en vente, il ne devrait rien se passer de spécial. Et Wal couvre mes arrières du point de vue rentrées d’argent.

Voila, c’est fait, j’ai un contrôle quasi-totale sur le nord de l’Afghanistan. L’un de mes principaux rivaux vient malheureusement de mourir, lui et une douzaine de ses gardes. Je lui ai tendu un piège grossier, avec une bombe au finish, et il est tombé dedans comme un con, il ne méritait pas d’être mon égal sur place. Retrouver son pouvoir fait du bien, rien n’est comparable.
Avec la main mise sur Stras et la moitié supérieure de l’Afghanistan (sans compter les provinces alentours, et les quelques résultats sur Paris), les rentrées d’argent sont impressionnantes. Je vais enfin pouvoir me payer une nouvelle caisse. J’ai aperçu tout a l’heure une Audi qui me faisait de l’œil.

J’ai acheté la R8, et j’en ai profité pour faire un test sur circuit. Elle est vraiment magnifique. Je pense que je vais la garder longtemps, si je ne me la fait pas confisquer par les douanes d’ici la. Deux informateurs m’ont annoncé ce matin qu’un mec des stups, bizarre, solitaire et tout, s’était penché sur mon cas. Je ne crains pas grand-chose depuis que j’ai tout délégué et que je règle le tout de vive voix avec les seconds, mais on ne sait jamais, il pourrait essayer de monter un coup. Il faut que je reste vigilent.

Jeudi soir, j’ai proposé une petite course de vitesse a Wal. On a repéré sur l’autoroute de l’Est deux péages distants d’exactement 80 kms. Départ a deux heures du matin du premier péage, le premier a faire Bip au second a gagner. Je compte utiliser la R8, elle me semble adaptée a la situation. Je crois que Wal va me sortir une surprise. J’ai hâte de la voir.
La course a lieu cette nuit. En attendant, il faut que je règle un problème avec un second qui prend trop d’importance sur Strasbourg. Il faut que j’instaure un turn-over assez rapide, histoire de perturber encore plus les Stups, et de me mettre à l’abris de ce genre de problèmes d’indépendance. Je n’ai pas de nouvelles de l’enquêteur. Peut être a-t-il abandonné.

Bon, elle ne s’est pas trop mal passé cette course, finalement… On a commencé a fond, dès que les barrières du péage se sont levées. 290 km/h tout le long, avec des pointes a 300. J’ai même été piégé par un vieux camion tout naze qui m’a obligé a ralentir quelques secondes, ce qui a laisser un avantage a Wal. J’allais lui reprendre ses deux secondes d’avances, alors qu’on était encore loin de second péage, quand Wal a tenter un truc plutôt chaud, du genre de retourner la bagnole pour gagner une seconde dans un virage. Bon, elle a bien retourner la bagnole, ça c’est sur. Sauf que dans sa manœuvre a la con, le cul de la bagnole a shooté dans une pile de pont. Le gros truc en béton armé quoi. Alors sa bagnole a voler, mais bien, dans les aires, genre frisbee, dans le champ d’a coté. Et avec les flammes et les phares, impossible de la rater, alors comme un con je l’ai suivit des yeux, presque en train de la pointer du doigt et dire « Aha ! Tu a faillit ! ». Sauf qu’au moment de pointer du doigt, je me suis pris un camion, de dos. A environ 300 km/h, dans un semi remorque qui devait pas dépasser les 90 a l’heure, ça fait un sacré choc. Ma bagnole s’est encastré sous le camion, jusqu'à atteindre a peu près les roues tout devant de la remorque. Quand ce con a enfin réussi a arrêter son bolide, et que je l’ai assommer sur le coin de son volant, je suis aller chercher Wal dans le champ, loin derrière, et j’ai laisser le camion brûler, pour éliminer les preuves. Elle était dans un sale état, Wal, moi aussi d’ailleurs. On est rester quelques temps a la campagne, le temps que le plus gros se répare, et après on est allé a l’hosto, pour le reste. Faut que je me rachète une caisse.
Scène Yaotzin V - Repérages a écrit :Ce matin, très tôt, Wal est venue me réveiller avec une gueule bizarre. Elle m’a présenté un type louche. Elle nous a laissé discuter quelques heures, et quand elle s’est ramenée avec trois tasses de café, je savais tout. Incubes, Démons, Princes-Démons, anges, tout ça. Ça fait quand même un choc. Apparemment ils étaient au courant pour le système. Fallait pas s’attendre a resté secret pour des démons, si leurs pouvoirs sont aussi puissants qu’ils veulent me faire croire. Enfin, il m’a prouvé qu’il rigolait pas, c’est ce qui compte. Le démon qui est venu m’expliquer ça, le serviteur d’un certain Andromalius, avait l’air vachement costaud. Si c’est ça être un démon, je signe tout de suite. Mais bon, il ne faut pas que fasse trop le réjouit, sinon Wal voudra pas me rembourser ma R8, pour une fois que je m’achète un truc moi-même…
Pour fêter ça, Wal va se payer un appart sur Paris. Tant mieux, ça va me permettre de renforcer mon contrôle sur le marché noir. Faut pas perdre le Nord, hé.

Le mec de chez Andromalius, le démon, m’a parlé d’un type qui cherchait vaguement a prendre le pouvoir sur Stras. Sa voiture a malencontreusement eu un problème de freins. De toute façon le turn-over est installé, maintenant. Ce genre de problèmes ne devrait plus se produire. Il faut aussi que je demande a Wal de me faire une série de comptes sur des Paradis fiscaux. Ma fortune commence a prendre de la place, a force. Il va encore falloir décaler la bibliothèque du fond, si je veux de la place pour mettre ces billets.

J’ai fait un tour en scooter cet aprem’. C’était sympa. Un peu lent, inconfortable, bruyant, et malodorant, mais sympa. C’est un dealer qu’avait plus de thunes qui me l’a filer contre 10 grammes. Il pourra toujours me servir a le piéger et a la revendre. A ce qu’il parait c’est très démoniaque.

Je me suis acheté deux nouveaux portable ce matin. D’après Wal, j’en aurai besoin avec toutes ces histoires de démons. Pour le moment je garde l’ancien, mais les deux nouveaux sont déjà actifs, et je commence a mémoriser les numéros.
Scène Yaotzin VI - Entraînement, supérieurs et possessions mortelles a écrit :Je m’y ferai jamais. Un mec est apparu sur le pas de la porte ce matin. Il est aller discuter avec Wal pendant des heures. Ça tombait bien, j’étais en train d’apprivoiser les différents comptes qu’elle m’a créé en Suisse et dans le Golfe. Bah, c’est pas si compliqué que ça, en fait.

Finalement, mon pouvoir me pousse vers un prétendu Ouikka, prince des airs de son état. Bah, ç’aurait pus être pire, j’ai entendu parler du prince de la gourmandise. Le truc naze, quoi. Il parait qu’on va suivre un entraînement spécial, pour rattraper le niveau des autres, avec Wal. Ça me fait un peu chier, parce que du coup, j’aurais moins de temps à accorder a mes affaires. M’enfin, si c’est le prix a payer pour accéder aux pouvoirs démoniaques, je vais négocier un accord tranquille.

Wal pense que je vais devoir déléguer mes affaires a un démon spécialisé dans le domaine. Comme si j’avais besoin de lui, tient. M’enfin, pour une fois qu’on se fait pas déloger du haut de la pyramide en mourrant, ça peut se faire. De toute façon, j’ai pas le choix, hein. En attendant je vais lui préparer la place, au suivant. J’hésite entre totalement foutre en l’air le boulot, histoire de le faire chier, ou au contraire rendre le système encore plus infaillible, pour avoir un bon dossier. Je verrais bien. En attendant, je continue comme d’habitude. J’ai un petit problème à régler avec le moyen orient, tout ne s’est pas passé comme prévu.

Bon, ce putin d’entraînement, c’est pas un truc de tapette. On a été assez souvent séparés avec Wal. Au début ça se passait surtout dans un gros bâtiment, ou a appris les bases des pouvoirs démoniaques, les Sept Lois A Ne Pas Violer, les supérieurs, et tous les trucs intéressants a savoir. Jusque la, tout allait bien. On a aussi eu des tas de rendez vous avec des gradés de nos supérieurs respectifs. J’me suis bien marré en voyant arriver le mien. Un peu moins quand il m’a décollé de ma chaise d’une droite. « On ne rigole pas », qu’il a dit. Du coup je l’ai écouter pendant deux heures, et après on a discuter, et il m’a finalement expliquer que j’allais quitter la France quelques semaines pour intégrer un camp d’entraînement Taliban. Entourés de vrais humains. Je me doute bien que ça va être marrant. Mais il m’a dit que j’aurai le droit a un service spécial, histoire de m’entraîner comme il faut. Finalement, je vais devoir abandonner mon poste de baron de la drogue. Bon, tant pis, quoi. Je quitte un pouvoir pour accéder a un autre. J’ai décidé de me préparer un bon dossier en rendant le boulot facile au mec qui prendra ma place. Un gros démon, si j’ai bien compris.

Bon, ben voila. J’ai donc passé une semaine complète à me séparer de mon poste. Normalement, l’affaire devrait pouvoir tourner un mois sans que personne n’intervienne, après il faudrait quand même gérer les stocks et des tas de petits problèmes habituels, mais à part ça le système fonctionne bien. Le turn-over sur Stras donne des résultats étonnants, même plus besoin de fourrer mon nez dedans, juste a gérer les arrivages de came, et de temps en temps un coup de téléphone, pour gérer le remerciement d’un membre. Je me concentre activement sur le moyen orient. J’espère avoir renouveler le coup de théâtre avant de lâcher le dossier. Normalement le mec sur place va se crasher dans la semaine a venir, et dans un mois je relance le truc. Si je n’ai déjà plus mes pouvoirs d’ici la, je laisserai un post-it au suivant.
L’entraînement se fait de plus en plus sévère, tant mieux, je n’ai pas encore atteint mes limites, mais le gradé m’a fait comprendre que ça allait venir. Je pars bientôt pour l’Afghanistan, chez les Taliban. Il ne m’a pas encore donné la date exacte.

Bon, je pars demain matin pour le camp d’entraînement. Le gradé m’a dit que j’avais douze heures pour faire tout ce que j’avais a finir, et finir tout ce que j’avais a faire. Apparemment je n’aurai pas besoin de bagages. Je prendrai quand même un téléphone portable, pour contacter Wal en cas de nécessité, et surtout parce que si je dois me payer le retour avec un vieux slip usé, je vais devoir me taper le retour a pied, donc un soutient financier de la base me fera du bien. J’ai laissé un cahier entier de rapports, de conseils, d’ambitions, et de plans a long termes, pour le Nishrosh qui viendra continuer mon affaire. J’ai bien géré l’Afghanistan, et tout se passe sans que j’intervienne. On peut dire que j’ai finit le jeu, quoi. Mon solde capital total s’élève a environ 6 millions d’euros, peut être un peu moins. Tout dépend si je compte ou non les stocks de marchandises en circulation m’appartenant. Mais au final, les 6 millions devraient me suffire, j’ai deux trois trucs a régler.

Voila, j’y suis. Déjà, première bonne nouvelle, je ne parle pas un mot de la langue locale. J’ai insulté un mec en Norvégien, tout a l’heure, apparemment ça lui a pas plu, parce qu’il a commencer a gueuler. Finalement nous nous sommes battus, et je me suis pris une engueulade maison par un gradé comme quoi il ne fallait pas tuer les recrues, surtout quand l’on est une recrue soit même. Apparemment, je ne vais pas passer beaucoup de temps avec les autres, juste assez pour m’apprendre a maîtriser deux trois armes et les explosifs. Le reste, ce sera surtout des tests démoniaques.

Ce matin, on m’a demandé de me foutre a poil dans une cabane bizarre. Au début, c’était marrant, ils testaient mes réflexes en balançant des balles de tennis a fond. Donc la, j’arrivais plutôt bien, jusqu’au moment ou ils ont commencer a tirer a balles réelles. Alors j’ai continué le jeu, mais comme j’ai arrêté qu’une balle sur tout le chargeur qu’il m’a mis dans le canapé, ils ont changé de test. J’ai entendu gueuler dans la salle d’a coté, et la pièce s’est remplie de flamme. « Résistance aux explosions », qu’on m’a dit. ‘Sont bien sympas, mais avec ces conneries je suis chauve comme un œuf, et ça tape dur sur place…

Finalement, c’est pas si terrible que ça. Je commence a maîtriser le tir a l’Ak-47, et a part les tests démoniaques, je gère plutôt bien. Hier soir, quelqu’un m’a forcé en me regardant a vider une jarre d’eau sur un Taliban. Déjà je me suis fait engueuler, mais en plus il apparaît que c’est normal. Peut être un autre pouvoir. Il faudra que j’en parle à Wal.

Je suis rentré sur Paris, ce matin. J’ai appris pas mal de choses avant de partir. Je maîtrise plutôt bien mon pouvoir de Disparition, maintenant. Il parait que ça peut être utile. Wal a l’air sous pression en ce moment, elle passe son temps a bosser a la maison comme au bureau. Elle ne quitte pas ses bouquins. Moi je passe la plupart de mes soirées a voir comment gère le Nisrosh. Plutôt bien, il faut l’avouer. Il a investi une bonne partie de mes fonds dans un trafic a Montpellier. En fait, je ne reverrai jamais mes thunes. Il m’a expliqué que la tentation de reprendre du service avec mes millions aurait été trop forte lorsque la pression se serait faite sentir. Il a sûrement raison. De toute façon, j’ai garder 250 000 € de coté, au cas ou.

Le rendez vous approche. Pour faire sérieux, je me suis mis a la lecture d’un petit bouquin sympa qui traite des démons anciens, selon les Aztec, ça peut servir, non ? Je bosse surtout la journée. Le reste du temps je décompresse, je bouquine, et de temps en temps je sort faire un tour en bagnole. Enfin, bon, Wal ne m’a toujours pas remboursé ma R8, elle est trop occupée pour le moment, et je ne veux pas dilapider le peu de thunes qu’il me reste dans une bagnole que je finirai par planter. Du coup j’attends, mon heure viendra.

Wal est sous pression, ça se voit. Elle m’a demandé de la fumette tout a l’heure. J’ai encore du puiser dans mes réserves persos, dans le coffre sous le lit. A force, je vais être obligé d’aller en acheter au Nisrosh. Il a pas finit de se marrer, celui la. Je lui ai filé un peu de matos, histoire qu’elle dé stress pour son rendez vous. A mon avis elle va pas s’arrêter de la nuit. Un peu comme d’hab quoi. De mon coté ça se passe plutôt bien.

Mon rendez vous avec le gradé s’est plutôt bien passé. Il a commencé par un bastonnage massif de mon visage, jusqu'à ce qu’il comprenne que « non je n’était pas l’enflure de la salle 4 ». Du coup il m’a laissé en plan, la tête dans un coin de mur, et est aller s’occuper de l’enflure précédemment nommée. Une douzaine d’heures plus tard, il est revenu, et il a commencé à m’interroger sur mes motivations, en posant pleins de questions. Chaque fois que je répondais, je m’en prenais une, quand je répondait pas, c’était pareil. Il m’a expliqué a la fin que c’était pour tester ma loyauté. Au final il a eu l’air content de moi, et on a discuté tranquillement, pendant que ma gueule continuait de couler dans sa tasse de café.

Bonne nouvelle, ce matin. Le Nisrosh s’est barré. Mais avec mes millions. Personne ne me l’a dit explicitement, mais il a disparu du jour au lendemain, sans laisser de post-it, et au matin suivant, c’était un autre mec qui se tenait exactement a sa place en train de faire son boulot. Je crois qu’il est au moins aussi compétent que le précédent. On discute pas mal, le courant passe bien. J’ai repris quelque peu du service, grâce au nouveau venu. C’est vrai que ça me manquait un peu. Ça me permet de destresser. Mais je sais bien que ça ne va pas durer, au final je vais devoir raccrocher les gants, et définitivement cette fois.

Wal a finit par craquer. Depuis le temps que je fait le forcing pour qu’on se paye des nouvelles caisses, elle m’a filer son chéquier, signé, en blanc, et m’a lâché a un salon privé de chez ferrari. Les deux Enzo (« ça, deux, noir mat. Oui, je paye en une seule fois. »), c’est pour la surprise. J’ai hâte de voir sa tête quand elle va les voir. Je n’ose même pas tester la mienne, de peur de la foutre en l’air. Bah, on va encore se faire un contest une de ces nuits. D’ailleurs ça me fait penser qu’il faut que je les abonne a télépéage France, je crois qu’en étant bien précis, on peut passer sous les barrières sans s’arrêter, en laissant juste la machine faire un « bip bip ». ça peut être la classe.
Scène Yaotzin VII - Entrée en lice a écrit :Bon, ben voila, on va enfin etre affectés a une équipe de démons. Des naabs, il parait. Tant mieux, au moins on sera pas dépaysés. J’ai acheté un Renault Espace, pour le groupe, histoire de faire bonne impression. J’ai remarqué dans l’étude des démons Aztèque que ceux-ci n’hésitaient pas s’entretuer a chaque occasion. Faire preuve d’un peu de camaraderie ne fera pas de mal. Il faut que je pense a piéger le véhicule, d’ailleurs.

Voila, j’ai équiper l’espace. Je ne l’ai pas piégé, finalement. Pas le temps.
Au final, j’ai rempli le coffre avec les objets suivants :
-Trousse de premiers soins.
- Gourdes.
- 2 Mini projecteurs.
- 50 mètres de corde.
- Pelle.
- Pioche.
- Rations de survies.
- Pâté en croûte.
- Jumelles.
- Chaise pliante.
- Caméscope numérique.
- Ordinateur portable.
- Une tonne de CDS de musique.
- Une demi douzaine de bouteilles vides.
- Un gros bidon d'essence (25litres).
- Trois gros paquets d'allumettes.
- Deux bombonnes de propane (40kg).
- Des chiffons.
- 500gr de Peroxyde d'acétone (divisés en paquets de 100gr, chacun confinés dans une boite d'acier renforcé anti choc).
- Une douzaine de mèches.

J’espère qu’ils n’auront pas d’accident, ça serai con que la pâte saute. M’enfin, il faudrait quand même un sacré choc, genre saut d’une falaise, pour qu’elle se déclenche.

Je suis un petit peu stressé en ce moment. Il faut que je gère a la fois ma mise a la retraite des affaires de drogues en France comme au moyen orient, ainsi que les rendez vous avec le gradé de chez Ouikka, et tout le reste. Les Enzo ne nous ont pas déçu, elles sont vraiment surprenantes, comme il a dit le monsieur. Ça me fait penser qu’il faut que je la lave avant le premier rendez vous qui a lieux demain.

Voila, j’ai tout lâcher, je suis prêt pour la mission aux cotés des forces démoniaques. On va bien se marrer. « Take Cover fucking c*****d », qu’il disait.
Objectifs de Yaotzin a écrit :Monter en grade, vite.
Un vague projet de combinaison pouvoir / technologie. A voir.
Faire sauter un truc, vite.
Se faire bien voir de Ouikka pour gérer les récompenses.
Modifié en dernier par Maniel le lun. 17 nov. 2008 21:11:45, modifié 1 fois.
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Haldir de Lorien
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Message par Haldir de Lorien »

Plop, gens.

Pour vous prévenir que la fiche qui est l'ojhet de ce topic est désormais, sinon terminée, du moins à peu près complète.
HIL, over.

"Ben si tu sors à neuf cents kilomètres-heures, potch."
"Comment ça, potch ?"

"Tout appareil conçu par des créatures habituées à penser en trois dimensions perd la moitié de son efficacité lorsqu'elles s'attachent à traiter des problèmes à quatre dimensions, et l'autre moitié si l'on attend d'elles la résolution d'une tache quintidimensionelle."
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Message par Haldir de Lorien »

Breaking news : Je fais une modification de mon type de personnage, enfin un peu. Je vais tenter de jouer sans arme, ce qui demande évidement une intense préparation (certains comprendront). :D

Autrement, les deux fiches sont en phase d'affutage. On choisit le modèle de téléphone portable, ou l'OS du PC.
HIL, over.

"Ben si tu sors à neuf cents kilomètres-heures, potch."
"Comment ça, potch ?"

"Tout appareil conçu par des créatures habituées à penser en trois dimensions perd la moitié de son efficacité lorsqu'elles s'attachent à traiter des problèmes à quatre dimensions, et l'autre moitié si l'on attend d'elles la résolution d'une tache quintidimensionelle."
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