Et si on parlait de nos rêves...

Culture de l'imaginaire et jeux de rôle - Les gens se réunissent dans ce lieu enchanté pour parler de l'imaginaire.

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Lex
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Et si on parlait de nos rêves...

Message par Lex »

Je propose, dans ce thread, que chacun raconte ses rêves (ou cauchemards).
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lubaq
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Message par lubaq »

Lµb@Q au pays du multimedia
Vous est il déjà arrivé de vous être trop concentré sur un film ou un jeux, de l'avoir suivie par brides, ou encore d'avoir manqué la fin, au point de ne pouvoir décrocher vos pensées de ce média?
Moi, souvent.

Bien que le premier en date fut Zelda sur SNes, je ne l'aborderais pas, car je ne m'en souviens presque plus et qu'il n'est rien à coté de son homologue sur GB.

Dans la veine du "J'aurai pas du le regarder par morceaux", il y'a Alien2. Ayant à faire dans une autre pièce je n'ai pas suivi toute l'histoire, et j'ai assisté à centaines scènes stressante sans en connaître le dénouement. Il en résulte un cauchemar SF de Space-Marins bloqués dans cette base sur une planète désertique. Du tank qui ne résiste pas à la bave d'Alien, au complexe médical qui n'est pas rassurant, en passant par le garde manger où la nourriture n'est visiblement pas pour nous, ce fut riche en stress et quasi sans fin.
Plus tard j'ai refait la même connerie avec Abysse.

Un autre cauchemar marquant fut Appolo13, je l'avais regardé en entier mais pendant la nuit j'ai eu un peu trop chaud et ai commencé à suffoquer. Et tout d'un coup je me suis retrouvé dans le corps de l'astronaute atteint de la grippe. Je ne sais combien de temps je suis resté bloqué dans cercueil volant, coincé entre la fièvre et la claustrophobie imaginaires.

Le plus perturbant restait encore à venir, et advint suite à une journée passé à jouer à Zelda sur GameBoy, un journée ensoleillée au court de laquelle je n'avait pas quitté l'écran des yeux malgré la présence d'invités et une ballade au parc floral. Et ce qui devait arriver, arriva. Je me suis retrouvé dans cet univers 2D et quadrichromique, ou je n'avais pas arrêté de tourner en rond me faisant bien souvent tué lorsque je trouvais un moyen d'avancer un peu dans l'aventure. Je vous laisse imaginé la galère, sachant que le soleil semblait taper encore plus fort que dans le monde réel.
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Kneda
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Message par Kneda »

Un rève en 2D? pas mal!

Sinon j'aimerais vous parler des rèves qui se suivent.
Avez vous déja fait des rèves dont le récit se poursuit chaque nuit, eh bien moi oui mais le problème c'est que c'était des cauchemars.

Bon je ne raconterai pas l'histoire car j'étais un peu enfant et que c'était aps super bien ficelé comme histoire :D , mais au bout du quatrième rève je n'osais plus aller me coucher.
C'était vraiment horrible de devoir aller se coucher en sachant qu'on allait faire un cauchemar.

J'ai du aborder le sujet en famile et bien en parler pour que ça cesse, ça peut paraître stupide mais c'est assez marquant pour un enfant de 6 7 ans :lol: :lol: . Voila
Je ne peux être résumé en quelques mots ou lignes, je préfère donc ne rien mettre.
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Lex
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Message par Lex »

L'un de mes rêves m'ayant le plus marqué, ce n'est ni un cauchemard, ni un rêves...

N'avez jamais eu l'impression de ne plus etre humain ? Il m'arrive assez souvent de rêver que je suis un loup, ou plutot un loup-garou...
Se meler a de sombres carnages, dévorer d'autres êtres, porter de lourdes armures et des armes terrifiantes, ne plus être qu'une bête assoifée de sang, et le pire dans tout ca, c'est l'impression d'être invinsible... Malheureusement, ces rêves m'ont laissé quelques séquels... :ange:

Bon ce n'en est qu'un parmis tant d'autre... Les autres viendront apres !
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lubaq
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Message par lubaq »

LµB@Q et l'encapsulation des mondes
Voici un rêve assez long que j'ai fait il y a une semaine.
Contexte de ce rêve :
Depuis février, Nobilis n'a pas arrêté de reporter la sortie de 'Armored Core 3 Silent Line', 'Silent Line : Armored Core' pour les cons de non-nipon, le jeux de mecha que Vlad à tester pour nous, je l'ai toujours pas, je tombe jamais sur le bon vendeur dans le magasin de StDié, à part le gérant ils sont tous des incapables.
Ces derniers temps je regarde la série GundamSeedDestiny, donc je regarde plus de mecha que je n'en joue.
La vie de stagiaire en télé-travail dans le trou pommé des Vosges, c'est morne et répétitif : bosser, manger, bosser, faire les courses, manger, bosser(, dormir) ...
Après avoir foiré ma soutenance de stage, j'ai passé 48h sur GoldenSun, un RPG sur GBA et donc pour moi sur émulateur, assez sympat, avec des donjon-labyrinthes bourrés d'énigmes à puzzles.[spoiler]A la fin de GoldenSun, une tour est coupée en 2 par un tremblement de terre, il va s'en dire que les héros sont au sommet de la tour à ce moment précis.[/spoiler]Quelque temps avant, j'avais rejoué à Jedi Knight 2, en trichant alègrement avec full-Powa dés le début et un sabre de Sith. Le saut niveau 3 me permettant de passer un peu n'importe où, je me suis bien amusé à Nar Shaddaa. Malheureusement le jeu étant scripté, je n'ai pas pu nettoyer la map dans mon sens préféré, c'est à dire en partant de la fin.
De plus, l'été j'ai pour habitude de partir dans les Alpes pour faire de la marche à pied ou de l'escalade.
Tout commence dans mon appart, qui n'y ressemble pas mais je ne suis pas assez conscient pour m'en rendre compte. N'ayant rien à faire, je décide d'aller faire mes courses, j'ai juste le temps de sortir et de me rendre compte que je suis en plein coeur de Nar Shaddaa, avant de me retrouver à nouveau dans mon appart le panier de course à la main et ne sachant même pas ce qu'il contient, ce qui ne semble pas me gêner. Le monde est presque en suspend.

Tout d'un coup tout dérape, il y a un terrible tremblement de terre et l'appart ce retrouve coupé en deux. Je suis sur une table trop petite, avec vue directe sur les abîmes de Nar Shaddaa. Je ne sais même pas où est passée l'autre moitié de l'immeuble, même s'il me semble qu'elle n'est qu'à 1 ou 2 mètre. Je suis pris par un vertige soudain et commence à délirer, le décor nocturne du paradis du crime laisse place à un chemin rocailleux ensoleillé et perdu dans la montagne.

A ce moment précis, je suis devenu incapable de discerner la réalité du rêve, et j'en viens à la conclusion suivante : ce décors de montagne, bien que réaliste est le fruit de mon imagination, en réalité je me trouve dans mon appart, sur une table, avec un faille au beau milieu de la pièce et si je fais le moindre faut pas dans ce rêve je tomberais dans les très fonds de Nar Shaddaa et je mourrais ; mon imaginaire faisant bien les chose il y a quelque part dans ce décor un symbole de chute vertigineuse, donc si je l'évite tout devrait bien ce passer.

Fort de mon raisonnement défiant toute logique, je décide de jouer le jeu et d'évoluer dans cet environnement montagneux beaucoup plus captivant que mon morne appartement. Mon subconscient zappe un gros passage en me faisant comprendre que j'ai traversé un pierrier et escaladé pas mal de murs. Ceci prenant facilement la forme d'un labyrinthe, je ne suis pas étonné lorsque je croise une énigme au détour d'un chemin à flan de falaise.

Ne m'attardant pas sur la résolution de l'énigme je me retrouve à remonter une voie rocheuse creusé par l'homme à flan de montagne, la pente est douce et l'itinéraire semble en ligne droite, il s'agit probablement d'un canal anti-avalanche ou d'une sortie de barrage. Au court de mon ascension les bords du canal, à l'origine inclinés, deviennent verticaux et affreusement haut. Ne tardant pas à croiser une bifurcation, je décide d'aller voir se qu'il y'a dans l'affluant et par conséquent tourne à gauche.

Là, après n'avoir fait qu'un dizaine de mètres, je me retrouve propulsé dans un univers en guerre avec des sortes d'humanoïdes armés d'un immense fusils énergétique, nécessitant le bras droit pour tenir le cylindre porteur et le bras gauche pour assurer la stabilité par l'intermédiaire d'une barre horizontale. Ces êtres étranges se battaient farouchement contre de gigantesques vaisseaux de combat. La scène avait la forme d'un documentaire interactif sur ses héros solitaires, avec des phases de narration et de simulation. Le documentaire pris fin brusquement en plein milieu d'une cinématique de combat contre une flotte de sous-marins qui avait fait surface. Je me retrouvais à nouveau dans le décors montagneux, dans l'affluant du canal principal, mais cette fois ci la tête vers la bifurcation que je venais de passer. Prenant le documentaire pour un indice qui me permettra de résoudre une future énigme, je décide de revenir sur mes pas pour continuer mon ascension du canal.

Tout à coup, le sol se met à trembler et la montagne à gronder. Craignant le pire je fixe mon regard le plus loin possible devant moi. Ô stupeur, une vague immense me fonce dessus, l'hypothèse du canal de sortie de barrage était juste et il venait de faire un lâcher. Pris au piège par les parois abruptes ma seule issue est de dévaler la pente à toutes jambes jusqu'à ce que je trouve une sortie. Dans ma précipitation je passe la bifurcation et réalise qu'il n'y a rien de bon pour moi plus loin. Un éclair traverse mon esprit, les abris anti-souffle dans les forts de la première guerre mondiale, de simples cavités verticales creusées à même le mur. J'y pense de toutes mes force : "Il m'en faut un, juste un, même si il n'y en avait pas lors de la montée. J'en veux ici et maintenant!". Une cavité apparaît à quelques mètres, je m'y réfugie et réalise un peu tard qu'elle ne pourra pas me sauver de flots. Prenant mon courage à deux mains je décide de rusher vers la bifurcation. La distance est courte mais le timing séré. Je m'élance, fonçant droit vers la vague ... la vague? Le bruis a changé, le tremblement s'est intensifié, la vague s'est métamorphosée. Je me retrouve face à un bloc de pierre qui prend toute la largeur du canal et je perçois au loin qu'il n'a pas de fin. Il avance dans le canal plus vite encore et me bloque déjà l'accès à la bifurcation. Tout abris serait mon tombeau et je ne peux que foncer vers le bas en priant pour ma survie.

Le choc avec le rocher surnaturel est quasi inexistant, je suis simplement poussé à toute vitesse le long du canal. Je dépasse même l'endroit où je l'avais rejoint et en atteint bien vite le bout. Et quel bout, le canal donne sur un précipice et ce continue par un chemin de fer flottant dans le vide puis le long d'une falaise. Telle une épée de Damoclès, la réalité de Nar Saddaa me revient à l'esprit, si je tombe dans le rêve je mourrais. Le Rocher fonce toujours à vive allure et la voie se fait sinueuse. Je concentre mon esprit pour que le Rocher épouse la forme du chemin de fer et me maintienne sur le rail. Ceci fait, mème en étant à quelques millimètres du vide, je peux apprécier le paysage qui défile à toute vitesse.

Peut à peut le Rocher ralentit et un sol se crée sous la voie, ci bien que je fini par me retrouver sur un méplat d'une falaise dont je ne distingue ni le bas ni le haut. Il y a un peu de végétation, de l'herbe folle et un ou deux mélèzes de petite taille. Le chemin de fer à disparu, le rocher aussi. Etant toujours sous la crainte du vide, mais ne souhaitant pas en rester là, j'entrepris l'escalade de la paroi rocheuse. Ma main glisse, je tombe la tête la première ... et me retrouve parterre dans mon appart. La faille à disparue, je suis dans la réalité et en vie ... je ne tarde pas à me contredire, me réveillant dans mon lit et réalisant, suite à un rapide coup d'oeil à ma montre, que je suis en retard pour mon taff ... p****n d'encapsulation, quand je pense que j'ai encore de la modélisation objet à faire aujourd'hui !
Modifié en dernier par lubaq le lun. 27 nov. 2006 11:15:22, modifié 1 fois.
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Message par Nitya »

Vous vous rappelez de vos reves contrairement à moi.

Je me rappelle que, petite, j'ai eu la désagréable impression de vivre deux fois la meme chose ,et une autre fois, j'ai eu l'impression d'etre opressée. Une autre fois encore, je me suis réveillée en agitant les pieds comme si je courrais.

Mais ne me demandez pas pourquoi! A chaque fois que j'essaie de me souvenir de mon reve, je l'oublie...

:kaogr:
Élue Miss 2006 la plus drôle
Lauréate 2006 du Prix Spéciale Image


...Je sens que mes chevilles enflent!
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Message par Lex »

C'est pas grave, Neko-Chan...

Quand à mes derniers rêves en dates, j'aimerais vous les raconter, mais je ne peux pas, sous peine d'enfreindre les régles du forum... Désolé !

Mais une chose est sure, c'est que je suis fin :kaolove: :kaolove: :kaolove: .... Donc mes rêves ont rapport à ma demoiselle !
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Message par lubaq »

:kaoups: oups, désolé de t'avoir énervée Nitya.

Mais ne vas pas t'imaginer que je rêve toutes les nuits, il m'arrive de passer des mois entiers sans faire un seul rêve. Si ma soeur ne m'avait pas rapporté des cas de quasi-somnambulisme de ma part, je serais capable d'affirmer que la plupart de mes nuits sont juste de simples mises en veille.
(ça fait toujours plaisir d'apprendre que je me suis trimbalé sur la palier, allumé la lumière, déliré au point de réveiller toute ma famille et même discuté avec eux avant qu'on ne me raccompagne jusqu'à ma chambre, et le tout sans qu'à un seul moment je sois réellement conscient ou capable de m'en rappeler)

Autre chose, je ne dirais pas que je me rappel de mon rêve à mon réveil, mais plutôt que j'étais conscient durant le rêve. En gros, les rêves dont je me rappel sont des expériences que j'ai vécu et qui ont forcement laissées des souvenir. Bien qu'à la différences des souvenir normaux, ils correspondent à un moment où je dormait.

:roll: Les rêves étant une expression des sentiments et désirs refoulés je ne suis pas sûr qu'il soit possible de se venter d'en avoir. Après tout, une personne qui n'en fait pas du tout n'est elle pas plus accomplie qu'une autre qui en fait de si intenses qu'elle s'en souvient des années plus tard?

Pour revenir sur les rèves qui se suivent, je n'en ai jamais vécu dans le sens énoncé par Kneda, mais il m'est déjà arrivé que le même rêve revienne à plusieurs mois ou années d'interval. à la manière d'un jeu au quel j'aurais déjà joué, je revivais toute l'histoire sans forcément agir de la même façon.
Modifié en dernier par lubaq le ven. 13 juil. 2007 10:08:43, modifié 1 fois.
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Message par lubaq »

LµB@Q et le péril inconnu
Il y a des soir où vous savez que s'endormir va être dur, par ce que votre cerveau joue le samba dans votre boite crânienne. Il y a des soir où vous savez que vous allez rêver, même si vous vous couchez à une heure qui habituellement vous en empêche, par ce que votre boite crânienne joue trop la samba pour qu'elle vous laisse profiter d'un sommeil serein.

Et étrangement, ce genre de soir vous avez énormément envie d'aller vous coucher par ce que vous savez que cette nuit va être géniale.
Une fois couché, comme prévu le sommeil refuse de venir. Pendant une heure ou deux, des fragments de ma journée défilent devant mes yeux, pas exactement des rappels, ils divergent complètement même, c'est sûr mon imagination est à l'œuvre, mais l'excitation d'avoir bientôt accès à un rêve et le bourdonnement de la ville dans mes oreilles me maintiennent dans cette phase de somnolage. Longtemps les images défilent sans réussir masquer l'obscurité de ma piaule, puis ...

Black-Out ! Je ne suis même pas censé vous narrer cette partie par ce qu'elle représente un vide de conscience, une discontinuité de fonctionnement de mon esprit, mais je sais qu'elle est là car quand je ressens à nouveau, les événements précédents me semblent lointains voir inexistants.

Oui, je suis debout dans une sorte d'autorail comme si j'y étais tout les jours à la même heure, je ne sais pas d'où je viens ni où je vais et la douce lueur du soleil ne me permet pas de placer l'évènement le matin où le soir. Je suis dans cet autorail, à l'extérieur il est fait de tôle ondulé non-peinte, un métro parisien peut être, l'habillage intérieur est la même plastique beige moulé que celui des trams nantais ; mais qu'importe, ce n'est pas un transport en commun citadin, les portes sont celles de vieux train, il n'y a ni chauffeur ni cabine pour, aucune caténaire au-dessus de la voie et le paysage qui défile sur les cotés est campagnard. Je suis là, en tête de train, à 1m50 des vitre avants, la voie glisse sous la voiture. Il y a des barre au plafond avec de poignées comme dans les transport collectif, j'en tiens une de la main droite, ma main gauche est encombrée d'une mallette. Il y a d'autre passagers, je sent leur présence, je ne les voix, je ne regard même pas dans leur direction, mais je sais qu'il sont là, qu'il sont peu, que je les connais bien, ils vivent au même endroit que moi, travail au même endroit que moi. S'il y a des sièges? ... je ne le sait pas, je ne les distinguent pas, il ne m'intéressent pas ; et il en va de même pour le reste du train le nombre de voiture, leur aspect, ce qu'elle contiennent, tout cela je l'ignore, je n'y prête même pas attention. Je suis là, las peut être, l'esprit hagard, passif, les arbres qui bordent la voie passent encore et encore ... il va se passer quelque chose, je le sais, même si je ne sais pas quoi, il va se passer quelque chose, j'en ressens le danger, mais il me passe au-dessus et j'en ai rien à foutre.

Sans transition je me retrouve dans un bâtiment, l'endroit où je vit, ou serait ce l'endroit où je travail, ou les deux mais dans ce cas là à quoi sert le train ... il me semble loin d'ailleurs, inexistant mais sans l'être, j'ai l'impression de l'avoir pris, qu'il s'est passer quelque chose d'horrible, de mal saint. Oui, quelqu'un à fait quelque chose, pas moi ni un passager, mais quelqu'un qui aurait pu en être, car il est là je le connais je sais qui c'est et pire encore je suis juste à coté de lui. Il nous a fait cette chose, à moi et aux autre passager, j'ai le sentiment qu'il n'était pas seul mais il l'a fait. Il est dangereux, criminel, mais étrangement je ne lui en veut. Je suis toujours aussi hagard, nous sommes tous là, moi, les passagers, lui, et plus encore ; comme d'habitude, oui tout est normal ici. Dans ce bâtiment aux revêtements intérieurs de matières synthétique grisâtre, la vie suit son cours. Ces murs, ce sol, cet lumière ... ça ressemble à un bâtiment que j'ai connu, mais ce n'ai pas lui, les formes sont plus curvilignes, les escalier sont des rampes et il comporte un internat. D'ailleurs ici comme dans le train, les dimension me semblent démesurés : est ce les constructions qui sont trop grandes, ou moi qui suis jeune ? La deuxième option me semblera évidente au réveille. Mais revenons en au rêve : la vie y suis son cours, enfin c'est ce que je pense d'elle, car elle n'a pas de cours, il ne se passe rien. Nous sommes là, tous là, abattus, ou indifférent donc inexistant, sauf lui. Il fait parti de nous et partage un peu de l'attitude général, mais semble sortir du lot et dominer sont entourage. Tout me semble normal, et pourtant ... je n'arrive à me défaire d'une certaine gène, je me sens spoiler, oppressé, dépossédé ; sans l'être ; et j'ai l'impression que ceux qui m'entourent le ressentent aussi et en reste prostrés. Mais pas lui, il en est là source, je le sent, il a organisé la chose et en profite. Paradoxalement j'ai le sentiment que rien ne s'est passé, ou que si cela s'est passé, cela va recommencé ; cela peut être évité.

Et tout cela recommence, je suis à nouveau dans le train, dans la même posture, mais cette fois ci pleinement éveillé. Je sent davantage la vitesse du train, d'avantage l'arrivé du danger, d'avantage l'urgence d'une réaction. Si je reste dans ce train, quelque chose de terrible va arrivé, je le sait ; et cela trouble l'équilibre de la scène, un psychose se répand dans le wagon, dans les autre aussi sûrement, comme si nous filions à toute vitesse vers un mur, mais ce n'est pas ça. Le danger est là, faisant paniquer les passagers, les empêchant de se décider, les résignant un peu ; il est là, mais il me passe au dessus. Je veux sortir, je dois sortir. Donc j'avance jusqu'à la porte sur ma droite et je l'ouvre, à la stupeur des autres. Je me penche dehors, les main agrippées à chaque coté du battant. Je ne distingue l'horizon, ni devant, ni derrière, je fait une fixation sur les arbres, la terre et le ballast : ils défilent vite, très vite, trop vite. Si je saute j'irais me fracasser la nuque sur des cailloux, dois-je rester à bord ? Dois-je risquer ma peau ? Non, je dois absolument trouver un moyen d'arrêter ce train, cet autorail sans conducteur, sans même une cabine. Je tire sur mes bras pour re-rentrer et dirige instinctivement ma main gauche vers le haut, le long du mur, à la recherche d'une aide. Elle est là j'en suis certain, elle ne peut pas être absente. Et effectivement elle s'y trouve, ma main se referme dessus, sur cette manette rouge de freinage d'urgence que personne ne semblait avoir remarqué, pas même moi. Je l'actionne, le train s'arrête doucement et je saute dehors.

Dehors ils sont là. Un camion lourd et massif bloque le passage à niveau une centaine de mètres plus loin, un autre attend en face de moi sur une petite route perpendiculaire à la voie et qui s'arrête avant de l'atteindre. Ils sont là au niveau des camions, surpris, apparemment ils ne s'attendaient pas à ma réaction, mais il en faudra plus pour les dissuader d'agir, quoiqu'ils projettent, quoique contienne ce train, je ne pourrai pas les arrêter, me sauver est tout ce qui est à ma portée. Mais où ? En face et à gauche il y a eux, à droite un mauvais choix et tout autour des bois bordés de ronces et autre buissons difficilement franchissables. Il doit bien y avoir une autre possibilité, dans le genre à 45° sur ma gauche là où j'ai le plus de chances de la percevoir car pile entre les deux dangers. Il y a des construction dans cette direction, je la sais, la route qui passe au passage à niveau y mène : je saute donc du talus ... et me réceptionne dans une allée piétonnière, je file et eux réagissent sans panique, pour eux je n'irai pas loin, ils me cueilleront par la route. Et ils n'ont pas tord s'ils se dépêchent ils ont des chances, seulement ils ignorent que je vais me contenter de traverser, de passer dans une autre rue pour rejoindre une chemin de terre puis un sentier caillouteux qui trace à travers la montagne et me ramènera jusqu'au bâtiment. Ce décor n'a rien à voir avec ce rêve, je le sait pertinemment, il viens d'un autre rêve beaucoup plus accueillant, avec une vieille maison et j'avais pris le sentier dans le sens inverse, mais il m'arrange bien là, donc il y sera et ils ne vont rien comprendre à ma disparition.

J'arrive donc à la route, la travers pressé et m'apprête à filler tout droite. Mais voilà que l'intersection en Y entre la route et la rue m'apparais disproportionnée. Le petit espace vert dans la partie centrale est en fait un enclos à bisons nains rattaché aux maison basse du quartier. Les barrière sont massives et l'espace assez vaste pour rajouter une ou deux maison. La seule chose qui me viens à l'esprit c'est qu'ils me bloquent le passage donc je suis obliger de les contourner pour accéder à la rue. Comme quoi, croiser des bisons, nains, en pleine ville, est tout à fait normal. Donc je me dépêche encore plus et je me perd sans encombre dans les arrières ruelles jusqu'au chemin en question. La nuit tombe, je savoure l'air doux et humide des collines. Atteignant le sentier, je croise deux jeunes, on discute tranquillement jusqu'à ce que je me rende compte qu'ils sont entrain de me menacer avec des couteaux et une forte volonté de me transformer en reste de repas de chiens errant ... j'y pige que dalle, mais bon, faux croire qu'échapper à un truc et modifier la teneur d'un rêve ne ce fait pas sans risque. Je bloque l'un de mes agresseur et lui fait comprendre que son arme peut très bien se retourner contre lui ... et ils se barrent presque apeurés mais en tout cas démotivés ; alors qu'ils étaient deux contre un, du n'importe quoi, ma volonté d'en finir avec cette histoire était plus tenace que leur existence, à tel point que mon subconscient a gentiment éclipsé la balade du retour pour me faire directement passer au lendemain matin lors que j'atteins le bâtiment.

Je longe une sorte d'entrepôt sur un parking presque vide, il me refais penser au même lieu, idem quand je vois le bâtiment, il est revêtu de tôle ondulée mais sa géométrie est plus tarabiscotée et les collines sont trop proches trop prononcées, donc c'est pas lui mais bien le bâtiment de mon rêve. J'entre, il y a du monde, moins que la veille, mais lui, il est ici, je le vois et l'isole. Il ne s'attendait apparemment pas à me revoir complètement remonter, et encore moins en vie. S'en suit une discutions aussi incohérente qu'inintéressante, donc je laisse le rêve s'atténué et me réveille ... un peu tard il est vrai.

Moralité, j'y ai rien compris mais c'était follement divertissant !
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