[RP] Les Royaumes Oubliés : Le trésor de Cicéro #4
Posté : dim. 16 déc. 2007 16:47:24
Quand les aventuriers se mettent en route sur la voie Côtière, comme on l’appelle, des flocons de neige se mettent à tomber lentement malgré la proximité de la mer. Bientôt la route est recouverte d’une mince couche de poudre blanche et à mesure que le toit de l’auberge fortifiée, disparaît à l’horizon le silence s’installe, troublé uniquement par le claquement des sabots des chevaux atténués par le tapis neigeux.
Deux jours passent, le paysage est désormais couvert d’un épais manteau blanc. Le chemin longe le sombre Bois Manteau d’où s’élèvent des bruits inquiétants. Au loin au dessus de la forêt, les voyageurs aperçoivent deux énormes wivernes, l’une transportant une proie de la taille d’une vache dans ses griffes.
Jilin s'est bien intégré et malgré, le froid mordant il garde sa bonne humeur. La promesse de l'aventure semble le motivé au plus haut point :
Holala ça m'presse d'arriver à la Porte de Baldur qu'on voit un peu d'quoi ça a l'air. I'parait qu'c'est gigantesque. On voit souvent des marchands qui viennent d'là à l'auberge. Enfin plus trop ces temps-ci à cause des bandits, mais pendant la belle saison l'auberge et pleine de ces argousiers.
D'ailleurs le dernier qu'on a vu il était tombé sur des coupe-jarrets justement. Il commence à faire sacrément froid dans les forêts le long de la côte et le gibier se fait rare alors ils attaquent les marchands et les voyageurs un peu plus souvent, malgré les patrouilles du Poing Enflammé.
En moyennes ils ne les mangent pas, dit-il en riant, mais la semaine dernière on a vu un convoyeur arriver complètement nu à l’auberge, ils lui avaient tout pris, jusqu’à ses fringues. Le pauvre gars avait une engelure sur… enfin vous voyez bien ! On a du la lui couper… il est mort deux jours après.
Je crois qu’à sa place j’aurais préféré qu’on me coupe la tête, comme ça j’aurais au moins pu crever avec quelque chose entre les jambes.
Tout ça pour dire que si on est attaqué par des brigands, vaut mieux pas traîn...
Soudain, un sifflement retentit et le cheval de Ruver-Qua-Ture se cabre brusquement en hennissant. Surpris malgré son expérience, il tombe lourdement à terre, entraîné par le poids de son équipement. Légèrement sonné mais indemne, il aperçoit un carreau fiché dans la croupe de sa monture qui s’éloigne au galop, complètement paniquée.
Un autre carreau frappe l’épaulière du harnois de Morg mais ne transperce pas son épaisse armure.
Une flèche vient s'enfoncer dans la cuise de Mushrum qui pousse un hurlement de douleur effrayant la plupart des chevaux.
D’autres projectiles provenant du couvert du bois sifflent aux oreilles des aventuriers sans atteindre leurs cibles. Les chevaux s’affolent et essayent d’échapper à l’emprise de leur mord en secouant la tête.
Brusquement une dizaine de congères se soulèvent de l’autre côté de la route, révélant les brigands cachés en dessous : des hommes bâtis comme des orques armés chacun d’haches d’arme ou d’épées courtes. Leur armure de cuir rapiécée, les cicatrices qui couvrent leur visage et leurs yeux vifs et durs montrent des hommes décidés et rompus à l’art du combat, mais également affamés et prêts à tout pour survivre.
Sans perdre un instant, les bandits franchissent en courant les quelques mètres qui les séparent des cavaliers, l’arme haute et hurlant comme des damnés.
Pas d’quartier ! Meeeeurt !
Judeau n’a pas le temps de tirer son arme que l’un d’entre eux est sur lui. La canaille fait un bond prodigieux, malgré sa carrure et la neige qui entrave ses mouvements, et se jette sur le guerrier. Le lieutenant de Chateau Suif a juste le temps de levé la main pour arrêter l’épée courte qui s'apprêtait à lui déchirer la poitrine, mais l’élan et le poids de son ennemi le désarçonne, il tombe à la renverse emmenant son adversaire dans sa chute. La neige amortit le choc. Les deux combattants roulent dans la poudreuse prenant tour à tour l’avantage dans la lutte qui les oppose.
Des bandits ! Sauve qui peut !
Jilin a réussi, il ne sait par quel miracle, à rester sur sa monture. L'instant d'après il cravache et talonne son cheval qui met un peu trop de temps à son goût à se lancer au galop. Mais un tas de neige explose soudain devant lui et un homme au regard furieux en jaillit armé de deux haches de bataille. Le cheval du jeune homme se cabre et son cavalier est violemment désarçonné et se retrouve à terre à la merci de son adversaire.
Fern aperçoit un homme qui approche dans sa direction, mais son arbalète à sa cuisse et vide et il n’aura pas le temps de la recharger.
Ceridwen voit deux bandits se ruer sur elle. L’elfe pourrait en abattre au moins un des deux avant de les avoir sur le dos si sa monture se calmait un peu et arrêtait de tourner en rond avec des yeux effarés. Les mains crispées sur les rennes elle tente désespérément de lui faire entendre raison.
Morg lui aussi discerne deux hommes le charger avec des gestes désordonnés. Il a déjà sa hache en main sans presque sans rendre compte. Un petit frisson d’excitation lui parcourt l’échine ; il ne devrait pas avoir trop de mal à se débarrasser de ses opposants mais il a presque envie de faire durer le plaisir.
Trois bandits encerclent Mushrum avec précaution. Ils tournent autour du demi-ogre en faisant tourner la garde de leur épée entre leurs mains, mais aucun ne semble décidé à porter le premier coup. Téméraires mais pas courageux. Mushrum, quant à lui, est furieux…
Attention le gros à l’air dang’reux !
Mangemort sent la colère l’envahir. D’une main il tire violemment les rennes en arrière tandis qu’il arrache la hache de son dos de l’autre. Le destrier se cabre avec un hennissement et en roulant des yeux effrayés. Les deux bandits qui se précipitaient sur lui gardent leurs distances.
Erhiien et Melinda sont cernés eux aussi. Cinq vagabonds repoussants mais armés jusqu'aux dents leur coupe toute sorte d’échappatoire.
Aller ma jolie soit gentille. J’ai vraiment pas envie d’t’abimer. Et t’inqiète pas pour la gonzesse qui t’accompagne on va bien s’en occuper.
Dit un des bandits avec un rictus. Quatre rires gras répondent aussitôt à la remarque.
Le demi elfe arrive a tenir sa monture piétinante d’une main. Mélinda quant à elle affiche un sourire serein. Sa jument est complètement immobile et ne semble pas le moins du monde avoir été incommodé par le chahut de la bataille.
Deux jours passent, le paysage est désormais couvert d’un épais manteau blanc. Le chemin longe le sombre Bois Manteau d’où s’élèvent des bruits inquiétants. Au loin au dessus de la forêt, les voyageurs aperçoivent deux énormes wivernes, l’une transportant une proie de la taille d’une vache dans ses griffes.
Jilin s'est bien intégré et malgré, le froid mordant il garde sa bonne humeur. La promesse de l'aventure semble le motivé au plus haut point :
Holala ça m'presse d'arriver à la Porte de Baldur qu'on voit un peu d'quoi ça a l'air. I'parait qu'c'est gigantesque. On voit souvent des marchands qui viennent d'là à l'auberge. Enfin plus trop ces temps-ci à cause des bandits, mais pendant la belle saison l'auberge et pleine de ces argousiers.
D'ailleurs le dernier qu'on a vu il était tombé sur des coupe-jarrets justement. Il commence à faire sacrément froid dans les forêts le long de la côte et le gibier se fait rare alors ils attaquent les marchands et les voyageurs un peu plus souvent, malgré les patrouilles du Poing Enflammé.
En moyennes ils ne les mangent pas, dit-il en riant, mais la semaine dernière on a vu un convoyeur arriver complètement nu à l’auberge, ils lui avaient tout pris, jusqu’à ses fringues. Le pauvre gars avait une engelure sur… enfin vous voyez bien ! On a du la lui couper… il est mort deux jours après.
Je crois qu’à sa place j’aurais préféré qu’on me coupe la tête, comme ça j’aurais au moins pu crever avec quelque chose entre les jambes.
Tout ça pour dire que si on est attaqué par des brigands, vaut mieux pas traîn...
Soudain, un sifflement retentit et le cheval de Ruver-Qua-Ture se cabre brusquement en hennissant. Surpris malgré son expérience, il tombe lourdement à terre, entraîné par le poids de son équipement. Légèrement sonné mais indemne, il aperçoit un carreau fiché dans la croupe de sa monture qui s’éloigne au galop, complètement paniquée.
Un autre carreau frappe l’épaulière du harnois de Morg mais ne transperce pas son épaisse armure.
Une flèche vient s'enfoncer dans la cuise de Mushrum qui pousse un hurlement de douleur effrayant la plupart des chevaux.
D’autres projectiles provenant du couvert du bois sifflent aux oreilles des aventuriers sans atteindre leurs cibles. Les chevaux s’affolent et essayent d’échapper à l’emprise de leur mord en secouant la tête.
Brusquement une dizaine de congères se soulèvent de l’autre côté de la route, révélant les brigands cachés en dessous : des hommes bâtis comme des orques armés chacun d’haches d’arme ou d’épées courtes. Leur armure de cuir rapiécée, les cicatrices qui couvrent leur visage et leurs yeux vifs et durs montrent des hommes décidés et rompus à l’art du combat, mais également affamés et prêts à tout pour survivre.
Sans perdre un instant, les bandits franchissent en courant les quelques mètres qui les séparent des cavaliers, l’arme haute et hurlant comme des damnés.
Pas d’quartier ! Meeeeurt !
Judeau n’a pas le temps de tirer son arme que l’un d’entre eux est sur lui. La canaille fait un bond prodigieux, malgré sa carrure et la neige qui entrave ses mouvements, et se jette sur le guerrier. Le lieutenant de Chateau Suif a juste le temps de levé la main pour arrêter l’épée courte qui s'apprêtait à lui déchirer la poitrine, mais l’élan et le poids de son ennemi le désarçonne, il tombe à la renverse emmenant son adversaire dans sa chute. La neige amortit le choc. Les deux combattants roulent dans la poudreuse prenant tour à tour l’avantage dans la lutte qui les oppose.
Des bandits ! Sauve qui peut !
Jilin a réussi, il ne sait par quel miracle, à rester sur sa monture. L'instant d'après il cravache et talonne son cheval qui met un peu trop de temps à son goût à se lancer au galop. Mais un tas de neige explose soudain devant lui et un homme au regard furieux en jaillit armé de deux haches de bataille. Le cheval du jeune homme se cabre et son cavalier est violemment désarçonné et se retrouve à terre à la merci de son adversaire.
Fern aperçoit un homme qui approche dans sa direction, mais son arbalète à sa cuisse et vide et il n’aura pas le temps de la recharger.
Ceridwen voit deux bandits se ruer sur elle. L’elfe pourrait en abattre au moins un des deux avant de les avoir sur le dos si sa monture se calmait un peu et arrêtait de tourner en rond avec des yeux effarés. Les mains crispées sur les rennes elle tente désespérément de lui faire entendre raison.
Morg lui aussi discerne deux hommes le charger avec des gestes désordonnés. Il a déjà sa hache en main sans presque sans rendre compte. Un petit frisson d’excitation lui parcourt l’échine ; il ne devrait pas avoir trop de mal à se débarrasser de ses opposants mais il a presque envie de faire durer le plaisir.
Trois bandits encerclent Mushrum avec précaution. Ils tournent autour du demi-ogre en faisant tourner la garde de leur épée entre leurs mains, mais aucun ne semble décidé à porter le premier coup. Téméraires mais pas courageux. Mushrum, quant à lui, est furieux…
Attention le gros à l’air dang’reux !
Mangemort sent la colère l’envahir. D’une main il tire violemment les rennes en arrière tandis qu’il arrache la hache de son dos de l’autre. Le destrier se cabre avec un hennissement et en roulant des yeux effrayés. Les deux bandits qui se précipitaient sur lui gardent leurs distances.
Erhiien et Melinda sont cernés eux aussi. Cinq vagabonds repoussants mais armés jusqu'aux dents leur coupe toute sorte d’échappatoire.
Aller ma jolie soit gentille. J’ai vraiment pas envie d’t’abimer. Et t’inqiète pas pour la gonzesse qui t’accompagne on va bien s’en occuper.
Dit un des bandits avec un rictus. Quatre rires gras répondent aussitôt à la remarque.
Le demi elfe arrive a tenir sa monture piétinante d’une main. Mélinda quant à elle affiche un sourire serein. Sa jument est complètement immobile et ne semble pas le moins du monde avoir été incommodé par le chahut de la bataille.