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Début du printemps 1920 à New York. Des légers flocons tombent du ciel accompagnés d?un vent frais. La ville s?éveille tranquillement.

Warren locklind et sa femme séjournent dans un bel hôtel du centre ville, cela fait deux semaines qu?ils sont en vacance à New York. Ce matin ils sont invités à une conférence à l?université d?un scientifique nommé : John Kalahan.

Tuuuuu Tuuuhhh ? hurle le klaxon d?un taxi new-yorkais, slalomant à vive allure dans la circulation.

Plus vite, plus vite, je vais être en retard crie John au chauffeur.

Quelques minutes plus tard, le taxi dérape devant l?université. John déboule de la voiture et se précipite en jurant par tous les noms.

Au niveau de la porte principale, une personne avec un pardessus sombre, fume la pipe. John n?y prête pas attention et se dirige à l?intérieur.

Tout à coup, un bras musclé encercle le cou de John, un mouchoir imbibé d?éther est maintenu sur son visage. Il perd connaissance.

Charles O?Boylan fait son jogging habituel lorsqu?il remarque à une centaine de mètres, deux hommes portant par les bras et les jambes une personnes évanouie. Une voiture semble les attendre en bas de l?escalier.

Ca, mon cher Charles, c'est un enlèvement ou je ne m'y connais pas ! Et est ce que je vais laisser un être de mon espèce souffrir? Jamais !

Charles s'élance vers les hommes en criant :

Hey ! Qu'est ce que vous faites à ce pauvre bougre !

Un homme pose la personne évanouie à terre.

Continue sans moi et fait démarrer la voiture, je m'occupe de ce curieux dit le plus grand.

Alors, que l'un tire le corps à l'arrière de la voiture, l'autre s'avance en direction de Charles, l'air furieux.

Pendant ce temps, dans la salle de conférence, un homme demande le silence car les gens commencent à s'impatienter. Warren et sa femme en profitent pour discuter archéologie avec leurs voisins.

I'm singing in the rain...
Sympa l'éléphant rose...
...ZZzzzzzz...

Oui, décidément, ils ne vont pas à l'hopital.

Charles s'élance et met un crochet du droit dans la tête de son adversaire. Il essaie d'aller assez vite pour le surprendre.

L'homme encaisse et répond par un coup en direction des côtes de Charles.
John est maintenant allongé sur les sièges arrières de la voiture, les jambes repliées.
Son agresseur prend place au volant et démarre la voiture. Une épaisse fumée noire s'échappe du pot d'échappement.

Viens, on a pas le temps balance le conducteur à l'adversaire de Charles.

Mince, je dois l'empêcher de fuir !

Charles fait tout son possible pour assommer l'homme en face de lui.

Police ! Au secours, c'est un kidnapping !

John a un mal de crane épouvantable, il ouvre les yeux mais distingue mal ce qui l'entoure.
Il se rapel le bras autour de son cou, le mouchoir ...
Heureusement qu'il a eu le reflex de ne pas prendre de grandes bouffées d'air lorsque le mouchoir était maintenu sur son visage.

L'adversaire de Charles est hésistant, il jette plusieurs regards en direction de la voiture.

Profitant qu'il ne regarde pas, Charles s'élance et se jette sur l'homme de toute ses forces.

L'adversaire de Charles est plaqué au sol. Un combat au sol s'engage. Le conducteur de la voiture assistant à la scène s'énerve, ouvre la portière et sort un revolver de sa poche intérieure. Il s'avance vers Charles en marchand.

John se réveille péniblement, une sirène de police de plus en plus stridente se fait entendre.

John fait mine de dormir et attend que ses ravisseurs n'ai plus l'oeuil sur lui pour s'enfuire par la portière opposée à eux.

Au mon dieux...
Mais qu'est ce qu'il m'arrive!!!
Je crois que j'ai uriné dans mon pantalon...

Dès que j'ai un crénau, j'essaie de m'enfuire !

Deux voitures de police déboulent dans le carrefour à deux cent mètres de l'université. Les gangsters prennent peur, l'homme au revolver fait mine de retourner dans la voiture, l'aderversaire de Charles se revèle lourdement et se dirrige vers son associé en boitant.

John saisi cet instant unique, ouvre la portière et se jette dehors...

Charles se relève.

Heureusement qu'ils arrivent eux, contre un revolver, j'étais mort...

Apercevant John, Charles s'élance vers lui, afin de gêner les ravisseurs s'ils tentent de le remettre de force dans la voiture.

John s'éloigne à quatre pattes à plusieurs mètres de la voiture. Les kidnappeurs grimpent en vitesse, une course poursuite s'engage. John est encore sous le choc, Charles se précipite près de lui.

Dans la salle de conférence, un homme prend la parole.
Mesdames, Messieurs j'ai le regret de vous informer que la conférence est annulée, veuillez nous excusez pour se désagrément. Un brouhaha s'en suit, mélange de jurons, bruits de chaises.

Warren et sa femme sorte de la salle et continue à parler avec une célèbre journaliste spécialisée sur les phénomènes étranges : Mme Elisabeth Morisson.

Charles essaie de noter les numéros d'immatriculation des hommes avant que leur voiture ne soit hors de vue, puis il s'accroupit auprès de John.

Tout va bien monsieur? Vous comprenez ce que je vous dis?

Charles distingue seulement un "S", un "V", un "E" et un "4" mais il ne peux pas en être sur à 100%. Il sait cependant qu'il lui manque des informations : chiffres ou lettres.

John répond à Charles : oui merci je suis sain et sauf grâce à vous. J'ai des vertiges, pouvez vous m'aidez à me relever s'il vous plait?

Quelques secondes plus tard, une voiture de police arrive sur les lieux.

Bonjour Messieurs, nous allons quelques questions à vous poser : dit l'agent de police.

Son collège poursuit : Jack tu te charge de cette personne en indiquant Charles et moi je vais m'occuper de lui, en se dirigeant vers John.

Voyant l'état de John, le policier lui demande s'il souhaite une ambulance mais John secoue la tête en le remerciant.
Les policiers séparent Charles et John d'une douzaine de mètres et commence leur interrogatoire.

L'interrogatoire est plutôt basique et normal : age, identité, déposition, informations diverses.

Charles vérifie si l'homme qu'il a frappé à laisser échapper un objet sur le sol, puis suis les policiers.

Je ne crois pas avoir grand chose à vous dire monsieur.

Charles répond du mieux qu'il peut aux questions basiques, sans mentir.

John n'aime pas les policiers.
Il répond rapidement et signe une déposition de plainte contre X pour la forme.

Puis il se dirige vers son sauveur. Et lui tend une main reconnaissante.

John Kalahan, merci beaucoup monsieur.
Je ne puis dire ce que je serais en ce moment si vous n'avez été là.
Puis-je vous convier à un diner pour vous remercier?
Ce serait un grand honneur!

Puis il regarde les gens quitter la salle de conférence.

Je crois que ma conférence sur les liens entre le cunéïforme Solutréin et celui du Magdalinien du paléolitique supérieur vient d'être annulée...

Et un mois salaire de moins...
prochaines années!
Il faudra quand même faire attention aux critiques...

Charles jette un oeil par terre à la recherche d'indices. Il ne remarque rien de suspect ; seulement des détritus normaux : une feuille de papier chiffonée, un bout de carton déchiré, des mégots de cigarettes.

Warren se dirige vers la sortie accompagné de sa femme et de la journaliste. Il remarque au loin John Kalahan.

Mais que fait-il ici ? pense t-il en se dirrigeant vers l'escalier.
Chérie je reviens, je te laisse en compagnie d'Elisabeth. dit-ti à sa femme.

Warren descend péniblemement les escaliers en se tenant à la rambarde.
Monsieur Kalahan, heureux de vous rencontrer.
On vous attendait plutôt à l'intérieur pour votre conférence.
Je me présente : Warren Lockblind : dit-il en lui tendant la main.

Charles salut les deux hommes puis se présente :

Je suis Charles O'Boylan. Ravis de vous rencontrer.

Enchanté Mister.
Locklind... Ca me dit quelque chose...
Locklind comme Locklind Corporation?
Si c'est le cas, vous avez du financer quelques un de mes travaux de recherche!

Je remerciais Mr Charles O'Boylan de m'avoir sorti d'une tentative d'enlèvement à l'instant même. J'en suis encore tout émoustouflé.

Que puis-je pour vous?

Une tentative d'enlèvement !! s'écrie Warren.
Vous êtes sérieux M. Kalahan ? Hum tout ceci ne me dit rien qui vaille.
Quels étaient vos travaux en cours ?

Pourquoi diable des personnes vous en voudraient ? Vous avez une idée ? demande Warren à John.

Pourquoi ne dînons nous pas ensemble ce soir ? Nous pourrions également en profiter pour parler de votre conférence.

Les policiers quittent les lieux du kidnapping après avoir inspecté le sol à la recherches d'indices.

Puis je me joindre à vous pour ce diner? M. Kalahan m'avait proposé et je trouve cette histoire intéressante.

Eh bien soit, j'ai hâte d'en savoir plus sur cette sombre affaire surtout que ce n'est pas le premier kidnapping ces derniers temps.

J'ai parlé avec un photographe tout à l'heure, il affirmait que cinq personnes avaient disparus dans des circonstances troublantes depuis le début de l'année ; la police patauge ... ajoute Warren.

Que diriez-vous d'un rendez-vous à 20h à mon hôtel, Le Charleston au centre ville ? demande Warren à ses compagnons.

J'en serais, vous pouvez compter sur moi.

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